Saison 1 de la série documentaire historique « Autres soleils d’Afrique »: réinventer le regard du monde sur l’Afrique, l’engagement de Kinoss Dossou

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Pour contribuer à une meilleure compréhension de sa beauté, ses enjeux et ses réalités propres, et ce dans tout son sens, la série documentaire : « Autres soleils d’Afrique » a décidé de réinventer le regard des téléspectateurs du monde entier sur l’Afrique. En effet, face aux préjugés et la mauvaise perception de l’Afrique par les autres continents, des journalistes producteurs de télévision et réalisateurs de cinéma ont réfléchi sur ce vaste projet. « Autres soleils d’Afrique » est une initiative qui met en exergue la vraie histoire de l’Afrique, les valeurs culturelles et cultuelles de l’Afrique Noire. « Cette série documentaire historique s’inscrit dans le développement de notre engagement et collaboration entre les auteurs et réalisateurs de l’espace francophone notamment africain. En effet, l’émergence de jeunes auteurs africains dépend fortement de la conception de projets de qualité, mais aussi des partages d’expérience sur ces concepts audiovisuels innovants. La production audiovisuelle indépendante et les médias publics à la fois dans leurs difficultés à se structurer, à se financer et à répondre aux attentes d’un public de plus en plus exigeant doivent s’adapter et fonctionner ensemble. Le Cirtef via TV5 Monde, Enjeux Télévision en collaboration avec l’OIF dans leur volonté à accroître l’offre des programmes du Sud à leurs membres et partenaires ont donc marqué leur volonté de collaborer avec les producteurs indépendants afin de faciliter l’échange d’expériences. C’est dans ce contexte que Nokouémedia, structure indépendante africaine œuvrant pour la valorisation de l’industrie audiovisuelle du continent a sollicité avec succès l’ensemble des partenaires tels que : Organisation internationale de la Francophonie (Oif), Enjeux Télévision et Cirtef », a expliqué Kinoss Dossou, Journaliste et Producteur de télévision. Plus loin, il explique la nécessité de raconter à l’humanité la vraie Afrique. « L’Afrique doit enseigner l’histoire de nos ancêtres, les grandes choses qu’ils ont accomplies. Je soutiens qu’il faut s’atteler à la réhabilitation de l’histoire qui incombe à notre génération, à la déconstruction des préjugés avilissants qui ont outrageusement balafré le visage de l’Afrique, de son identité, de son patrimoine, de ses valeurs. Je milite pour la construction de nouveaux paradigmes sociaux, culturels et économiques qui puissent permettre d’entretenir cet éloquent témoignage du cordon ombilical jamais rompu que chaque Africain entretient avec le continent natal. Il est donc temps d’actionner le levier plus important de la machine de production sur nos valeurs ».

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Une équipe diversifiée à la conquête de téléspectateurs multiculturels

« Je suis content de cette journée malgré les crises, très heureux de ma décision malgré les risques. J’ai pris la décision de rentrer à Maurice une fois arrivé à Cotonou après-demain. Il reste encore des tournages à faire à Haïti, Madagascar, Bruxelles et Chicago. Le temps de me ressourcer. Le soir à l’heure où la nuit tombe, sous le ciel étoilé, je me promène dans les allées du village près de l’hôtel. Sur les visages que je croise, les lampes à pétrole font des clairs-obscurs très doux. J’ai renoncé depuis longtemps à trimbaler mon appareil photo inlassablement. Des fois, les souvenirs sont plus importants que les images. Dans la pénombre du bar de la villa, je regarde le visage de Kinoss, le producteur quand je lui annonce mon intention : il est horrible ! Je sens que je vais être viré. Il me regarde fixement pendant 30 secondes (une éternité) et me dit : « Je te connais, si tu as réellement envie tu feras un beau film, alors fonce ! ». J’ai gagné une partie de la bataille. Je vais devoir convaincre le reste de l’équipe de me suivre et de recommencer les tracasseries administratives afin de tout caler pour le départ tôt après demain matin pour Koutammakou. Je voudrais laisser les regards de mes interlocuteurs partir avec leurs silences, ces moments où on fixe un point imaginaire dans l’espace où le regard se perd dans les pensées. Je vais observer les hommes, les lieux, écouter des sonorités, regarder et montrer. Ce projet a pour ambition d’approcher au plus près les sujets. D’entrer sans déranger dans leur intimité. Le choix d’un matériel léger et d’une équipe réduite est tout indiqué (réalisateur, cameraman, preneur de son, guide). Le voyage peut alors commencer », a lancé Selven Naidu, réalisateur de cinéma. En faisant référence à la précédente aventure des responsables de la série documentaire, l’on réalise qu’ils ont plus de 168 millions de téléspectateurs en Afrique et en Europe rassemblés. Les équipes viennent de 12 pays et étaient toutes présentes à Cotonou, Lomé, Abidjan de janvier à février. Il convient de noter que les responsables de la série documentaire ont été reçus le 12 janvier par le ministre de la Culture Jean-Michel Abimbola et le Directeur général du patrimoine et de la culture du Togo. Rejoignez les 20.000 abonnés de « AUTRES SOLEILS D’AFRIQUE » afin de recevoir en temps réel l’actualité des tournages.

Jérôme Fadonougbo

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Les grands partenaires qui soutiennent le projet « Autres soleils d’Afrique »

Organisation internationale de la Francophonie (OIF) : regroupant 88 États et gouvernements, elle est le premier bailleur du projet via son Fonds Images de la Francophonie. Ce fonds dédié aux productions des pays francophones du Sud a pour objectifs la promotion de la création cinématographique et audiovisuelle, l’émergence et l’épanouissement de jeunes talents ; la professionnalisation et l’autonomisation des structures de production des pays éligibles ; le rayonnement de la production des pays francophones éligibles ainsi que le renforcement de la coopération audiovisuelle francophone par le biais de coproductions et/ou de partenariats techniques.

Enjeux Télévision : chaîne de télévision hybride de droit belge créée en 2018 et reconnue par le CSA belge est une entreprise de télédiffusion et médias dotée d’un studio de production nouvelle génération en Belgique. Elle naît d’une volonté de créer un média à l’image du caractère cosmopolite de Bruxelles, qui puisse participer pleinement à la création du pluralisme des courants d’expression socioculturels. Enjeux Télévision veut participer au changement structurel de notre société en donnant également la parole à la jeunesse engagée, souvent oubliée des médias classiques traditionnels, désireuse de contenus qui lui soit adressé et qui lui ressemble.

Conseil International des Radios-Télévisions d’Expression Française (Cirtef) : regroupant près de 44 chaînes de Radios et TV sur tous les continents est un instrument de coopération entre pays du Nord et pays du Sud et constitue un lieu de rencontres et d’échanges entre professionnels de chaînes de télévisions et radios. En tant que l’un des principaux fournisseurs de contenus aux chaînes de télévision francophones et notamment TV5, le Cirtef entend contribuer via son réseau au rayonnement des productions alliant partages d’expériences professionnelles entre le Nord et le Sud.

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