Formation en revêtement bâtiment au Bénin: 6 documents de référence adoptés par différents acteurs
Le lycée technique Coulibaly de Cotonou a abrité du 23 au 25 mars 2022, un atelier de validation de six (6) documents curriculaires de la formation en revêtement bâtiment au Bénin. Professionnels du domaine, enseignants, cadres du ministère de l’Enseignement secondaire, de l’Unesco et d’autres personnes ressources y ont pris part.
L’atelier de validation de six (6) documents curriculaires de la formation en revêtement bâtiment au Bénin tenu du 23 au 25 mars 2022 a réuni une vingtaine de participants venus d’horizons divers. Cette rencontre organisée par l’Institut National d’Ingénierie de Formation et de Renforcement des Capacités des Formateurs (Inifrcf) avec l’appui financier de l’Unesco.
Dans son discours d’ouverture de l’atelier, Jérémie Dovonou, directeur du Renforcement des capacités des formateurs à l’Inifrcf, a présenté une communication sur le thème : « Les tenants et les aboutissants de l’élaboration du curriculum au profit du métier de Technicien en revêtement bâtiment ». Il soutient dans son intervention que l’Organisation des Nations-Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture (Unesco) a décidé d’investir dans ce domaine dans le but d’apporter une solution au problème de chômage des jeunes en leur offrant une formation en adéquation avec la demande et les besoins d’ici et d’ailleurs ; de valoriser et de formaliser un métier porteur et en plein essor dans le secteur non formel et enfin de contribuer à la mise à disposition d’ouvrages de meilleure qualité dans le secteur du Bâtiment et des Travaux Publics (Btp).
Durant cet atelier, les participants ont exécuté différentes tâches et mené des réflexions basées sur des grilles d’analyse de documents. Ainsi, dans une démarche interactive, ils ont passé en revue et validé tous les 6 documents curriculaires. Il s’agit en effet du rapport de l’Analyse de Situation de Travail (Ast), des référentiels de compétence, de formation, d’évaluation, des guides pédagogiques puis d’organisation pédagogique et matérielle.
Au nom de l’Unesco, Mohamed Madougou, coordonnateur du programme de développement des Capacités pour l’Éducation (CapED-Bénin) a remercié les participants pour leur engagement.
À en croire Jérémie Dovonou, les objectifs de cet atelier ont été largement atteints. «Je peux pousser un ouf de soulagement parce que l’élaboration d’un curriculum est un long processus. Ce processus n’est pas linéaire. Les objectifs de cet atelier, sans fausse modestie, ont été pleinement atteints. Après la validation, nous devrions former les enseignants à l’utilisation de ce joyau, nous aurons à expérimenter ce programme sur un micro-environnement pour voir s’il marche ou pas », a-t-il laissé entendre. Pour Christophe Alamou, enseignant au lycée technique Coulibaly, seul détenteur de BAPES en revêtement bâtiment au Bénin pour le moment, l’État doit se précipiter pour former de nouveaux professeurs dans le domaine en mettant l’accent sur plus de formation pratique. En appréciant les 6 documents de référence adoptés, Jean Damien Agoli-Agbo qui a participé à cet atelier en qualité de personne ressource a indiqué s’agit d’un programme avec tous les éléments qu’il faut pour former un ouvrier en revêtement bâtiment de niveau DT (Diplôme de Technicien) en revêtement bâtiment, trois (3) années après le Bepc». William Aristide Ahouangan, secrétaire technique permanent adjoint du Cadre National de Concertation pour la Promotion de l’EFTP (CNCP-EFTP) pense pour sa part que c’est un atelier qui vient combler un grand vide dans les offres de formation de l’EFTP et surtout du sous-secteur des BTP.
L.T.