Explications sur la cherté de la vie : le gouvernement attentif au plaidoyer de Cotonou
La tournée nationale pour la sensibilisation des populations sur les mesures d’atténuations prises par le gouvernement face à la cherté de la vie, ne cesse de gagner du terrain dans la République. Dans la soirée du samedi 14 mai 2022, la population de Cotonou s’est réunie à la maison du peuple de Akpakpa, pour entendre les explications des ministres Véronique Tognifode, Raphaël Akotegnon et Hamet Aguemon, sur les actuelles conditions de vie.
Ils sont plus que jamais informés sur les mesures d’atténuation prises par le gouvernement face à la cherté de la vie. Dès l’entame des échanges, les citoyens de Cotonou, ont pris connaissance des efforts consentis par le pouvoir exécutif, depuis la crise sanitaire, pour rendre moins pénible la vie sur toute l’étendue du territoire national.
la délégation gouvernementale
Sans tergiverser, la délégation gouvernementale, a évoqué notamment, les actions pour bonifier l’octroi des micro-crédits, soutenir les artisans, booster la production agricole, faciliter l’approvisionnement en gaz domestique et maintenir le grammage du pain et ses prix à l’ancienne. L’État a levé 85% de la TVA sur le riz et subventionné à coût de milliards, les intrants agricoles, ont confiés les ministres.
L’occasion faisant le larron, la population ne s’est pas faite prier pour se prononcer après l’exposé des porte-voix du gouvernement. Dans la foulée, de nombreuses suggestions ont été faites pour aider à parfaire les actions du gouvernement et impacter au mieux les cibles.
Si pour certains, il faut revoir les politiques sectorielles en marche dans les sous-secteurs de la pêche, les impôts et les produits pétroliers, entre autres, pour d’autres les priorités ne sont pas pareilles. Des indignations face aux prix d’achat du gari, de l’huile de palme et d’autres produits vivriers, il y en a eu. Tout en espérant un retour à la baisse du prix d’achat du gari, plusieurs intervenants ont souhaité une forte subvention de la culture du manioc. Ils n’ont pas manqué d’inviter le gouvernement à établir des mesures de sanction quant aux exportations de produits vivriers.
À en croire les diverses interventions, il s’avère plus que jamais indispensable au gouvernement, de publier les prix des produits dans toutes les langues nationales sur les stations radio-télé. Et ceci, dès l’instant où ils sont subventionnés. Mais en attendant, la directrice départementale, Littoral et Atlantique, du ministère de l’industrie et du commerce, Hermine Hodonou Savi, invite les consommateurs à s’acharner sur les numéros verts pour dénoncer les commerçants véreux.
Nadine BEHANZIN