Tentative de coup d’État au Mali : la France soupçonnée

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Alors que le gouvernement malien évoque le soutien d’un pays occidental dans la tentative de coup d’État menée ‹‹ dans la nuit du 11 au 12 mai ››, des voix accusateurs s’élèvent contre la France.

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Des informations rapportées par RFI, Drissa Meminta, le porte-parole du mouvement Yerewolo-Debout sur les remparts, qui soutient les autorités de transition et défend la souveraineté nationale du Mali, n’est pas passé par quatre chemins pour désigner la France.
« Nous ne sommes pas surpris. Nous étions conscients que le chemin que nous avons pris est plein d’embûches et d’obstacles. On allait tout faire pour nous empêcher, nous et le Mali, d’évoluer. L’impérialisme a plusieurs branches. D’abord, ils essaient sur le côté politique, et si cela ne marche pas, ils essaient avec des terroristes ou des rebelles. Nous savions que cela allait arriver. C’est ce que l’on a dit à tout le monde : le Mali d’aujourd’hui est différent du Mali d’hier. Aujourd’hui, nous avons des autorités qui veillent. Le seul pays qui a dit qu’il allait isoler le Mali est connu, c’est la France. Le seul pays qui a dit qu’il allait tout faire pour déstabiliser le Mali, c’est la France. Derrière cette tentative de coup d’État se cache la France », crache t-il. Cependant, jointes par le media français, ‹‹ des sources diplomatiques françaises démentent formellement tout lien ››.

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Sur ‹‹ le groupuscule d’officiers et sous officiers anti-progressistes malien ››, accusés d’avoir mené la tentative de coup d’État, lumière a été faite sur les suspects. En effet, ils sont au total sept à avoir comparu devant le Tribunal de la Commune 6 de Bamako, dans l’après-midi du mardi 17 mai 2022. Ils sont inculpés d’atteinte à la sûreté intérieure de l’État, tentative de déstabilisation et ont été placés sous mandat de dépôt.

RFI indique que la plupart des inculpés sont lieutenant, sous-lieutenant, sergent-chef et adjudant de l’infanterie, de la sécurité militaire ou encore de la cavalerie. Un membre de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) et le le colonel Amadou Keïta, rapporteur de la Commission défense du Conseil national de transition (CNT) qui d’ailleurs est le plus haut gradé des inculpés, figurent également sur la liste des inculpés. Ce dernier serait un proche du colonel Malick Diaw, président du CNT et membre de la junte qui a porté Assimi Goïta au pouvoir.

Nadine BEHANZIN

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