7e congrès de l’Ahjucaf: une trentaine de juridictions de cassation se donnent rendez-vous à Cotonou

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Le 7e congrès de l’Association des Hautes Juridictions de Cassation des pays ayant en partage l’usage du Français (Ahjucaf), se tient à Cotonou les 30 juin et 1 juillet 2022 sous le thème : «La motivation des décisions des cours suprêmes judiciaires : dire le droit et être compris». Cette grande rencontre connaîtra la participation d’une trentaine de pays participants et sera l’occasion pour eux d’évoquer le développement de la base jurisprudence francophone gratuite (Juricaf) qui regroupe plus d’un million d’arrêtés en français provenant de 46 pays ou institutions. Selon l’agenda déjà disponible sur le site de l’Ahjucaf, la cérémonie d’ouverture sera présidée par la vice-présidente de la République du Bénin, Mariam Chabi Talata. Elle sera également marquée par les interventions du président de la Cour Suprême du Bénin et vice-président de l’Ahjucaf, Victor Dassi Adossou, du président de chambre honoraire à la Cour de Cassation de France et secrétaire général de l’Ahjucaf, Jean-Paul Jean, de Antoine Michon, directeur des affaires politiques et gouvernance démocratique de l’Organisation Internationale de la Francophonie (Oif) et de Souheil Abboud, premier président de la Cour de Cassation du Liban et président en exercice de l’Ahjucaf. Des délégations dont celles du Cambodge, du Cameroun, de la Suisse, de l’Albanie, de la Belgique, du Niger, de la Côte d’Ivoire, de la Tunisie, du Togo, de la France, du Liban, du Gabon, du Mali, de la Guinée, du Madagascar, de l’Égypte, du Canada sont attendues à Cotonou pour ce 7e congrès.

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Selon les explications de Innocent Sourou Avognon, président de la chambre judiciaire de la Cour Suprême du Bénin qui est intervenu sur les antennes de la télévision nationale, l’Ahjucaf est un puissant réseau d’intégration juridique et judiciaire dans l’espace francophone. « Comme les pays qui ne peuvent plus évoluer en vase clos, les Cours Suprêmes sont obligées de coopérer pour échanger les expériences. Ensuite promouvoir leur rôle dans le renforcement de l’Etat de droit dans nos pays et assurer la sécurité juridique et judiciaire», a-t-il laissé entendre.

Louis Tossavi

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