Journée Mondiale sans sacs/sachets plastiques: les autorités sensibilisent les femmes de Dantokpa pour un changement de comportement

La Journée Mondiale sans sacs en plastique est célébrée chaque année le 03 juillet. Cette journée a été déclarée pour sensibiliser le public aux dommages causés par l’utilisation du plastique d’une part, et souligne la nécessité d’éliminer progressivement les sacs en plastique et de promouvoir les sacs organiques réutilisables, d’autres part. Le thème retenu cette année est: «Promotion des alternatives aux emballages biodégradables».

Pour marquer cette célébration au Bénin, la Direction Générale de l’Environnement et du Climat (Dgec), sous la coupole du Ministère du Cadre de Vie et du Développement Durable (MCVDD), a initié une séance de sensibilisation à l’intention des usagers du marché Dantokpa, notamment les vendeuses. C’était ce samedi 2 juillet 2022 sur l’esplanade du bâtiment central de ce lieu d’échanges. Une rencontre meublées de discours, communications et appels divers.

Dans son message circonstanciel, le directeur de la gestion des pollutions et nuisances au MCVDD, Bertin Bossou a invité les usagers de Dantokpa en particulier et tous les Béninois en général, à adopter des comportements écocitoyens pour lutter contre les sachets plastiques.
Tout en remerciant la Dgec pour cette initiative qui n’est pas à sa première édition, Anastasie Chodaton, présidente de l’association des vendeuses unies pour le développement et porte-voix des usagers du marché Dantokpa à cette cérémonie a invité à une prise de conscience. « Prenons conscience. Le sachet est mauvais pour la santé. Même en l’absence de répression, prenons conscience de ça», a-t-elle laissé entendre.

La directrice de cabinet du ministre de cadre de vie, Jeanne Adanbiokou Akakpo qui a présidé cette séance de sensibilisation, a dans son adresse rappelé que les sachets non biodégradables sont à la base de beaucoup de maux au plan sanitaire. Elle appelle donc les usagers du marché Dantokpa à un changement de comportement et une prise de conscience face au problème environnemental que constituent les sachets plastiques. «Que cette préoccupation devienne la vôtre afin que le message aille au fin fonds de notre pays auprès des femmes, parce que nous sommes les premières personnes à préférer les sachets non biodégradables dans tous nos usages», a-t-elle indiqué.

Au cours de la séance, les participants ont eu droit à une démonstration de l’utilisation de la machine qui permet de certifier le caractère biodégradable d’un sachet.

Louis Tossavi