Diffusion du long métrage « Le ballon d’or » au Centre : un focus sur les péripéties des footballeurs africains qui s’expatrient

0 157
Banniere GKS

Chaque premier vendredi du mois à l’espace art et culture « Le Centre » de Lobozounkpa, les cinéphiles assistent à la projection d’un film de réalisateurs africains à travers le programme ‘’Wa Cinéma’’. Le 7 octobre dernier, c’est  «Le ballon d’or » du franco-guinéen Cheik Doukouré qui leur a été proposé.  Un long métrage  sorti en 1994 qui aborde le parcours parsemé d’embûches des jeunes footballeurs africains qui débarquent en Europe et deviennent plus tard des stars.

- Advertisement -

Ils étaient près de 200 cinéphiles à  répondre à l’invitation du Centre pour suivre le film « Le ballon d’or ». Un long métrage qui a duré le temps de match de football et qui est  inspiré du parcours exceptionnel de l’ex-international malien Salif Keita, premier ballon d’or africain en 1970. Une comédie dramatique qui raconte l’histoire émouvant de l’acteur guinéen Aboubacar Sidiki Soumah, appelé dans le film BANDIAN. Comme beaucoup de jeunes enfants de son âge, il rêve de devenir un footballeur professionnel. Et pour y parvenir, il se confie au vieux sorcier   Lamua Kouvate dit Sara qui lui prédit un avenir radieux, en lui proposant des potions magiques qui l’aideront à  polir son talent.
Dans ce film, une histoire vraie mêlée  à de la fiction pour agrémenter le scénario, le jeune garçon de 12 ans et passionné du football quitte le village pour rejoindre Conakry la capitale. Là-bas, il va de rue en rue  pour jouer avec ses amis de quartier qui le surnomment ‘’le turbo de Makono’’.
BANDIAN prend part à des tournois au cours desquels il exprime son talent et se révèle comme un joueur d’avenir. En dépit des nombreuses difficultés rencontrées sur le chemin et des blessures, il intègre l’équipe nationale et séduit plusieurs recruteurs étrangers dont Habib Hammoud dit Bachir qui a réussi à  faire signer au gamin en or, un contrat de stage à Saint-Etienne, un club de première division française comme ce fut le cas pour Salif Keita au début de sa carrière. Ceci contre l’avis de ses parents et surtout de son sélectionneur en équipe fanion de la Guinée. « Nous avons choisi ce film pour montrer tout ce que nos footballeurs que nous adulons traversent avant d’en venir là, ce n’est  toujours pas facile. C’est aussi pour montrer une autre facette du football africain qu’on ne voit  souvent pas. C’est-à-dire les forces  invisibles », nous confie Salinas Hinkati, coordonnateur du programme ‘’Wa Cinéma’’.  

Banniere carrée

*Une programmation très appréciée par les cinéphiles*

Serge Allagbé, un abonné du Centre qui était dans le public ce vendredi soir, se dit particulièrement fier de participer à ces projections cinématographiques qui  montrent un fragment des réalités africaines. Ce dernier trouve cette production très intéressante, parce qu’elle  replonge dans l’actualité de la jeunesse d’aujourd’hui. « Le football est devenu un moyen de réalisation sociale et d’épanouissement. Beaucoup de jeunes s’investissent dans ce domaine pour pouvoir sortir la tête de l’eau », a-t-il souligné. « Le ballon d’or », est un film assez plaisant et émouvant selon Martial Boko, un autre habitué des soirées cinéma à ‘’Le Centre’’. S’il y a une leçon à tirer de cette projection à l’en croire, c’est que « dès qu’on a une chance, il faut être prêt à la saisir ».
Le prochain film à projeter est intitulé « La vie est belle » du réalisateur congolais Mwezé Dieudonné Ngangura. Un film dans lequel a joué le célèbre chanteur congolais Jules Shungu Wembadio P. K. dit ‘’Papa Wemba’’, décédé en 2016.

L.T.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

error: Content is protected !!