23è édition du Forum mondial sur la nutrition de l’enfant : d’importantes recommandations formulées en faveur de l’alimentation scolaire

Le Forum mondial sur la nutrition de l’enfant a pris fin à Cotonou, le 27 octobre 2022 après quatre jours d’intenses réflexions, de partage d’expériences C’était à l’occasion présidée par le ministre des Enseignements maternel et primaire. A l’issue des travaux qui ont porté sur le thème Convergence des forces pour une résilience et une durabilité des programmes d’alimentation scolaire dans le monde, plusieurs recommandations ont été formulées à l’endroit des gouvernements à travers le monde.

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C’était sur une note de satisfaction que les participants ont clôturé le Forum mondial sur la nutrition de l’enfant qui s’est tenu du 24 au 27 octobre 2022 à Cotonou. Dans son mot, le ministre des Enseignements maternel et primaire Karimou Salimane s’est réjoui de la tenue de ce grand rendez-vous international que le Bénin a eu le privilège d’accueillir. « Sans ambages, l’organisation de la présente édition confiée à notre pays, à mon pays le Bénin, la davantage révélé en le transformant soudainement en un centre d’attraction sur la base de toutes les attentions focalisées sur lui à travers le monde compte tenu de cet important évènement », a-t-il souligné. Les assises ont pour socle la réflexion, le partage d’expériences, l’engagement, le plaidoyer en faveur de la nutrition de l’enfant. En effet, il était question de déterminer, dans une dynamique unitaire des stratégies innovantes particulièrement adaptées pour accélérer la lutte contre la faim et la malnutrition en milieu scolaire avec une tendance accrue vers leur éradication, a martelé l’autorité ministérielle. Afin d’inciter les engagements en cours et inspirer d’autres gouvernements à s’inscrire dans le mouvement mondial pour l’alimentation scolaire, une douzaine de recommandations ont été formulées. Pour le ministre, le mode opératoire a mis suffisamment en évidence la nécessité pour les Etats de se mobiliser vaillamment pour que plus jamais la faim ne constitue un frein à la scolarisation, à l’inclusion et au maintien des enfants à l’école tel que le prescrit l’Odd 4. AU nombre de ces recommandations, il y a l’effort concerté vers le développement de cadres politiques pour la mise en œuvre des programmes de repas scolaires ; revalorisation de la priorité de l’alimentation scolaire dans l’agenda mondial pour accroître les investissements ; l’identification des stratégies pour atténuer la concurrence entre les partenaires de mise en œuvre ; l’engagement et plus fréquemment avec les acteurs locaux ; l’adoption des lois pour garantir le respect de l’engagement national en faveur de l’alimentation scolaire en cas de changement dans les administrations gouvernementales ; la coordination intelligente des partenariats avec les Ong et le secteur privé pour atténuer la concurrence entre les partenaires de mise en œuvre ; la mise en œuvre de l’agriculture intelligente face au climat dans la production agricole en partenariat avec le ministère de l’agriculture, la promotion des sources d’énergie plus propres utilisées pour l’alimentation et la cuisine ; le renforcement des partenariats avec d’autres organisations pour mobiliser les enfants à retourner à l’école ; la mise en œuvre des échanges d’apprentissage entre les entités d’alimentation scolaire pour se familiariser avec les meilleures pratiques actuelles ; l’établissement des indicateurs de performance clés ; et puis faire entendre la voix des enfants dans l’identification des besoins et des solutions.