Maintien des agents de Tiens DS-Com en prison malgré leur acquittement par la justice: Evrard Sossoukpè s’en remet au Président Talon

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Face à la situation des agents de sa structure retenus dans les liens de la détention malgré les décisions de justice ordonnant leur acquittement, Évrard Sossoukpè, promoteur de Destination Succès Communication, une entreprise de distribution des produits de la firme chinoise TIENS, s’en remet désormais au Président Talon. En effet, alors que la libération des dix (10) prévenus a été ordonnée par le juge le 24 janvier dernier, tous les dix prévenus sont retenus en prison jusqu’à ce jour. Evrard Sossoukpè a entrepris d’adresser une série de lettres ouvertes au Chef de l’État.

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La présente adressée au Chef de l’État est la première séquence d’une série de 4 lettres.

(Lire la première séquence de sa lettre ouverte adressée au chef de l’État)

LETTRE OUVERTE DE ÉVRARD SOSSOUKPÈ AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

(MOT D’INTRODUCTION)

Monsieur le Président de la République,

Avant toute chose, permettez-moi de vous adresser mon admiration pour les réformes courageuses et les efforts résolus que vous déployez depuis votre élection en 2016, en vue de révéler notre pays le Bénin, dans toute sa splendeur, au monde entier.

Je m’appelle Evrard SOSSOUKPE, jeune et libre entrepreneur béninois, Formateur International de TIENS Groupe et Business Manager de la Region Afrique de cette multinationale chinoise présente dans plus de 110 pays dont le Bénin , promoteur du Système Destination Succès, TIENS-DSCOM.

Je vous adresse cette lettre ouverte comme on jette une bouteille à la mer.

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Qui sait si ce message parviendra jusqu’à vous; s’il fera vibrer votre cœur, s’il vous fera agir, réagir 

Monsieur le Président de la République, depuis l’adolescence, je suis un passionné de notre pays, et fort heureusement, pratiquant des arts martiaux depuis l’âge de sept ans et membre de l’équipe nationale de Taekwondo dix (10) années durant, j’ai eu la chance de représenter notre pays, l’honorer et le révéler en étant champion d’Afrique à plusieurs reprises.

Plus loin que l’Afrique, et aux confins du monde qui nous environne, aux Jeux Olympiques Islamiques d’Arabie Saoudite en 2009, j’ai vaillamment et rageusement porté les couleurs de notre pays.

C’est donc tout aussi naturellement en passionné du Bénin, et par amour pour le travail bien fait que j’ai fondé le Système DESTINATION SUCCÈS, devenu rapidement un modèle de Marketing de réseau dans la multinationale TIENS, venu du Bénin et salué aux quatre coins du monde, avec implémentation au Togo, au Sénégal, au Ghana, au Maroc, au Kenya, en Afrique du Sud, au Zimbabwe, au Cameroun, au Soudan, au Nigeria, en Côte d’Ivoire, en Éthiopie, en Malaisie, en Indonésie en Chine …et en France.

Monsieur le Président de la République, dans ce courrier que je vous envoie, il y a les larmes de ma mère, cette veuve frais émoulu qui n’en peut plus de voir les efforts de plus de seize (16) années de son fils, travailleur ardu, s’effondrer ; sa réputation s’assombrir, son nom se salir dans son pays le Bénin.

Il y a la douleur de mon épouse privée de liberté depuis environ sept (07) mois, gardée dans une prison construite pour accueillir vingt-cinq (25) pensionnaires, mais où séjournent, en ce moment, cent-soixante (160) prisonniers_ soit plus de six (06) fois sa capacité d’accueil ; et où dès 18h, chaque jour, mon épouse est enfermée avec quarante (40) autres femmes dans une cellule de 30 m² sans douche, sans toilettes, sans fenêtres, sans conduit d’aération ; où l’on passe les nuits presque debout, et où chaque pensionnaire est condamnée à sortir son pot, faire ses besoins solides et liquides devant toutes, sans intimité.

Il y a la douleur de ma fille de sept (07) ans, souffrant d’une maladie congénitale qui la rapproche du pire, à chaque heure qui passe, et qui depuis sept (07) mois environ, n’a pu revoir sa mère qui assurait un suivi de son état de santé.

Je vous écris aussi avec l’affliction de huit (08) pères de famille et le désespoir de deux (02) mères, portés dans cette humiliante épreuve, par des parents, alliés, amis et proches qui ont nourri pendant six (06) mois l’espoir que justice sera faite.

Voilà qu’alors que ces dix (10) justiciables sont jugés, blanchis et libérés par la CRIET depuis le 24 janvier 2023 pour certains, et le 29 janvier 2023 pour d’autres, ils sont demeurés, au moyen de curieux artifices, à ce jour, dans les liens de détention préventive.

( À SUIVRE)

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