Célébration des noces d’étain de la 2A2BJ : hommage au militantisme avéré et au dynamisme d’Annick Nonohou

L’Amicale des Anciens Bénéficiaires des Bourses Japonaises (2A2BJ) fête ses dix (10) ans d’existence ce 11 mars 2023. À cette occasion, il ne serait pas exagéré de citer la présidente fondatrice du Réseau des Soignants Amis des Patients (R-sap), Annick Nonohou, parmi les membres qui ont contribué aux succès engrangés durant ces années. Préalablement secrétaire à l’Information et à la Communication, puis vice-présidente au sein du Bureau Exécutif National (BEN) de la 2A2BJ, elle est actuellement 1er rapporteur du comité de contrôle de gestion de l’amicale.

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Avec l’appui technique du ce réseau qui est aussi dans sa 10e année d’existence et le soutien financier de la Jica (Japan International Coopération Agency), plusieurs sessions de formation ont été organisées entre les années 2015 et 2019 à l’intention des médecins, des sages-femmes, des infirmiers, aides-soignants, des assistants sociaux, des administrateurs des hôpitaux, des coordonnateurs des zones sanitaires et médecins responsables des centres de santé sur la thématique l’intégration des 5S Kaïzen à l’offre des soins humanisés et à la protection des droits des patients. Précisons qu’il y a également eu la revue de performance basée sur l’étude des statistiques en lien avec la réalisation des classes des mères, d’accouchement, humanisé et de protection des droits des patients durant la période allant de 2015 à 2019.
Au cours de ces formations, de nouvelles notions ont été apprises, afin de parvenir à la suppression du terrorisme médical, du paternalisme, du consumérisme et mettre en place un modèle humaniste des soins. Mieux, une formation a été également organisée au profit des professionnels des départements du Mono et du Couffo à l’hôpital de zone de Comé sur la protection des droits des patients et ceux de l’Atlantique et du Littoral. Dans le même registre, il est à relever l’organisation de plusieurs émissions radiophoniques et télévisées, des articles de presse sur les actions qu’elle mène au sein de la 2A2BJ.
Par ailleurs, pour son dynamisme remarquable, Annick Nonohou a eu à faire des plaidoyers à l’endroit des parlementaires japonais, à l’endroit du représentant résident de la Jica et de l’Ambassadeur du Japon près le Bénin.
La présidente fondatrice du Rsap a mené d’autres actions toujours avec l’appui de la JICA. On peut citer entre autres : la tenue des réunions bimestrielles de suivi évaluation des activités d’humanisation et de protection des droits des patients, l’organisation de réunions corporatistes trimestrielles d’apprentissage des règles d’éthique et de déontologie en l’endroit des médecins, des sages-femmes, des aides-soignants, des assistants sociaux, etc. Sans oublier la promotion du modèle humaniste des soins et surtout de l’accouchement humanisé, un autre projet financé par la Jica avec la mise en place d’équipements et de matériels d’accouchement en position libre, la réalisation des classes des gestantes, des accouchées, des conjoints, des parents-enfants et bien d’autres.
Annick Nonohou n’hésite pas à compléter des centaines de mille au financement accordé par la JICA pour prendre en charge toutes les dépenses non prises en compte par la JICA, afin d’élargir les sessions de formation à plusieurs cibles des établissements de santé d’une part, et d’augmenter les quantités de gadgets et de supports de communication à mettre à la disposition des individus familles et communautés (IFC).
À souligner que des dizaines d’administrateurs d’hôpitaux du Bénin ont renforcé leurs capacités grâce à cette sage-femme juriste, lanceuse d’alerte sur les violences obstétricales et gynécologiques, les normes historiques nuisibles pour la santé, dont l’expertise est souvent sollicitée en Afrique et ailleurs dans le monde.
Aussi, a-t-elle participé à plusieurs rencontres internationales dans la sous-région pour former des membres des sociétés savantes de gynécologie obstétricale et de fédération d’associations de sages-femmes d’Afrique francophone sur l’humanisation des soins, la protection des droits des patients et la riposte aux violences obstétricales et gynécologiques.
Pour toutes ces nobles actions, le représentant résident de la Jica lui a adressé une note de félicitations et l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) l’a nominé à Genève en Suisse en tant que sage-femme leader en Afrique subsaharienne pour l’offre des soins et services de qualité en SMNIA.

L. T