Supposée complicité du commissaire de Sakin / Savè dans un conflit domanial : une vraie fausse accusation pour polluer l’opinion

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L’opinion publique béninoise est envahie depuis le mercredi 31 mai 2023 par une affaire relative à un conflit domanial entre les communes de Ouèssè et de Savè dans le département des collines au centre du Bénin. Le bras de fer oppose deux différentes communes issues d’un domaine frontalier à ces deux (02) communes.

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La rédaction du webmedia Le Potentiel a dépêché des éléments de son département d’ enquête et d’investigation pour mieux comprendre afin de mieux informer l’opinion. Tout est parti d’une conférence de presse, et il en ressort que dans la recherche des solutions pour le règlement du différent, les éléments de la police du commissariat ont été complice des populations de l’arrondissement de Plateau dans la commune de Savè afin de mener des actions en défaveur des agriculteurs de Djègbé à Ouèssè. Comme une traînée de poudre, cette information a fait le choux gras de plusieurs journaux particulièrement le jeudi 1er juin au lendemain de la fameuse conférence de presse. Le commissaire a été vachement griffé pour avoir accompli son rôle de fonctionnaire de police et acteur de la prévention de la paix et de la sécurité dans les communautés. Mais, puisque la vérité ne se cache pas et qu’elle finit toujours par triompher, les populations rencontrés dénoncent des recoupements que cette conférence de presse était tout sauf une séance de vérité et d’explication aux professionnels des médias. C’était plutôt un après-midi de contre vérités, de mélanges de faits et dont l’objectif était de nuire à un fonctionnaire de police engagé dans son travail et avec des intoxications servies aux professionnels des médias.

D’après nos investigations, ces agriculteurs regroupés au sein de l’Association du Développement de l’Arrondissement de Djègbé (ADAD) sont allogènes et n’ont rien à avoir avec le domaine en litige. Il s’agit des métayers non autochtones qui depuis quelques années sont en train de profiter d’un conflit entre deux (02) collectivités autochtones de Savè. Il s’agit des collectivités Kpatchi/Cheneyi du village Ouogui et Amoutchou de Savè centre. Ayant l’habitude d’utiliser le domaine en conflit pour les activités champêtres, ces agriculteurs venus de l’étranger ont commencé à se victimiser afin d’arracher le domaine des mains des deux collectivités qui n’arrivent pas à avoir un terrain d’entente à propos.

Cela permet de comprendre aisément que ce n’est rien d’autre que des individus qui se sont regroupés au sein d’une association pour créer la confusion dans l’opinion publique et arracher par tous les moyens , un bien dont ils n’ont aucune connaissance de l’histoire. Les sages avec qui l’équipe d’investigation à échanger révèlent également que les conférenciers qui occupent actuellement le hameau Ogbon Djevissa sont sur le territoire du village de Ogbon, arrondissement de Sakin, commune de Savè. Contrairement à ce qui est révélé à la presse, ne sont pas originaires de Djègbé dans la commune de Ouèssè.

Avènement des conflits et intervention de la justice

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Des différents conflits entre les deux collectivités, plusieurs actes malheureux ont été déplorés. L’on peut citer les cas d’agression, de bagarres, de destruction de cultures et bien d’autres. Dans ce sens et pour que la paix revienne, le Commissaire de Sakin est intervenu tout en adressant à chaque niveau, un rapport détaillé à sa hiérarchie selon une source policière delà direction générale. Le Directeur départemental de la Police républicaine des Collines et le maire de la commune de Savè ont à leur tour, informé le préfet des Collines selon une source préfectorale contactée. C’est ainsi que l’autorité a convoqué le 26 Janvier 2023, des représentants des deux collectivités, du DDPR Collines, du Commissaire de Sakin et du Chef d’arrondissement de Sakin.

À l’issue de cette rencontre, une avalanche de propositions ont été faites aux uns et aux autres pour un retour à la paix et pour un règlement à l’amiable. Notamment il s’agit de : l’interdiction de toute nouvelle installation de métayers, de l’interdiction de toute agression, toute dégradation et toute destruction et toute forme de violences et voies de fait. Une procédure normale qui jusque-là respectait les textes de la république et permettait à chaque partie en conflit de trouver satisfaction progressivement. Après cela, les collectivités KPATCHI-CHENEYI (Ouogui) et AMOUTCHOU ( Savè-Centre) se sont rapprochés du Tribunal de Conciliation de Savè.

Les discussions ont donc permis d’enclencher les démarches pour régler le conflit à l’amiable. À ce titre, le Tribunal de conciliation a formé un comité de co-gestion des terres querellées. Il est composé de quinze (15) membres avec pour objectif de délimiter de manière collégiale un domaine de cinq cent (500) hectares. Ce domaine était par le passé octroyé à une ferme expérimentale dénommée Centre d’Amélioration des Systèmes Agricoles Durables (CASAD) courant 2021.

La présence du commissaire sur les lieux le Jeudi 11 mai 2023 avait un but unique. Maintenir l’ordre et faire respecter surtout la décision du Tribunal de conciliation. Pour l’exercice, il était accompagné du Président du comité de co-gestion désigné par le Tribunal de Conciliation.

Des individus qui ont été interpellés et gardés à vue par le commissariat étaient ceux qui se disent agriculteurs de Djègbé et qui avaient fait l’option de détruire les bornes posées par le comité. Face à tous ces agissements, l’on est en mesure de dire qu’il s’agit d’un vrai film inventé par des individus pour ternir l’image du commissaire de Sakin dans la commune de Savè. Pour une affaire ayant subi toutes ces procédures claires et nettes, il est dangereux de continuer à berner les citoyens et vouloir faire du tort à un fonctionnaire de police qui jusque-là n’a violé aucun texte de la République.

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