Vérification de plagiat dans les mémoires de la FLLAC-UAC : la traque lancée contre les étudiants tricheurs et paresseux

Enfin, une mesure concrète pour distinguer les étudiants studieux de ceux voués à la paresse et ayant pour seul et unique recours, la tricherie lors de la rédaction des mémoires de soutenance. L’opération de vérification de plagiat, longtemps réclamée et plusieurs fois sollicitée, est désormais une réalité à la Faculté des Lettres, Langues, Arts et Communication (FLLAC) de l’Université d’Abomey-Calavi. Au niveau de cette entité et ceci dès cette année académique, les mémoires de tous les étudiants en instance de soutenance seront soumis à la vérification du plagiat.
« Conformément à la correspondance N°101-2023/FLLAC/D/VD/SGE/SA du 10 février 2023, toute programmation de soutenance sera désormais subordonnée au dépôt de la version numérique des mémoires pour vérification du taux de similitude », a rappelé le Doyen de la faculté Docteur Vincent Atabavikpo dans une note service le 20 juin dernier. Cette décision qui entre en vigueur cette année est une innovation majeure au niveau de la Fllac. Elle permettra non seulement de vérifier le plagiat dans les productions de fin de formation des étudiants, mais aussi est une réforme pertinente qui contribuera à disposer d’étudiants qualifiés et présentant des travaux scientifiques et originaux à l’issue de leurs parcours académiques. Mesure très audacieuse de la part du Doyen de cette faculté, elle constitue désormais un os dans la gorge des étudiants qui ont pour habitude de copier les anciens mémoires et de les plaquer sans grande modification dans leurs travaux. Par ailleurs, en prenant cette décision, la Fllac-Uac sonne la fin de plusieurs années de paresses et de tricheries au niveau des apprenants en fin de formation. En vérifiant le taux de similitude dans les mémoires, c’est aussi garantir une fin de formation heureuse à ces étudiants. Dans un pareil contexte, l’on se demande ce que les autres facultés et entités de l’Université d’Abomey-Calavi attendent pour lancer la croisade dans leurs entités respectives. Il serait heureux de savoir finalement qui sont les étudiants travailleurs, capables de produire eux-mêmes des documents vendables et abordant des sujets d’actualité et bénéfiques pour la communauté estudiantine. La Fllac a osé, les autres facultés ont la lourde responsabilité, elles aussi, de se lancer pour une bonne formation des cadres de demain.

Ulrich ZINSOU