Anthropologie appliquée aux épidémies émergentes au Bénin : le laboratoire LAMA arme en 48 h des professionnels de la santé et des chercheurs

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Des professionnels de la santé et assistants de recherches en sciences sociales ont suivi pendant deux (02) jours une formation sur l’anthropologie appliquée aux épidémies émergentes au Bénin. Elle est une initiative du Laboratoire d’Anthropologie Médicale Appliquée (LAMA) et soutenue par la Société Béninoise de Sociologie et d’Anthropologie (SoBeSA). Ladite formation lancée depuis le jeudi 14 décembre 2023 a eu pour cadre l’amphithéâtre Étisalat de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC).

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L’objectif de cette tribune d’apprentissage et de renforcement de capacités financé les Groupements de recherche internationaux Sud (GDRI-Sud) – IRD et le Réseau Anthropologie des Épidémies émergentes (RAEE) est de mieux outiller les professionnels de la santé et les assistants de recherche sur les questions relatives à l’anthropologie appliquée aux épidémies émergentes. Il s’agit donc pendant 48 heures de familiariser les participants à ces notions importantes dans l’anthropologie de la santé.

De même, il est question de mettre à la disposition de ces professionnels, les nouveaux outils qui embrassent le volet social et culturel des épidémies émergentes tout en proposant à la fin des solutions modernes pour améliorer le système sanitaire au Bénin, notamment la santé publique.
«C’est l’occasion d’interroger les sciences sociales et leurs contributions à la réponse aux épidémies émergentes en Afrique », dira le président de la SoBeSA et Directeur scientifique du LAMA, Prof. Roch Houngnihin dans son mot introductif.

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Mieux, dans un monde où l’Afrique est de plus en plus le théâtre des épidémies diverses, il est urgent et capital d’associer les acteurs de chaîne sanitaire autour des initiatives de cette forme. Généralement causées par les flux migratoires, l’anthropisation des milieux naturels, l’accroissement de la densité humaine, le rapprochement spatial entre villes et agriculture, etc, ces épidémies ont besoin aujourd’hui de réflexions plus profondes chez les gouvernants et notamment les professionnels de la santé.

Ainsi donc, cette formation est l’une des nombreuses solutions, selon le Directeur de l’École Doctorale Pluridisciplinaire « Espaces, Culture et Développement », Prof. Placide Clédjo. « Les sciences sociales trouvent donc leur pertinence au regard du rôle important que jouent les perceptions sociales, les savoirs populaires et les liens sociaux dans la gestion des épidémies », mentionnera-t-il avant d’inviter les participants à une attention accrue et un besoin de grandir en connaissances et dans le savoir.

Les participants ont suivi entre autres, des thématiques telles que : les zoonoses : État des connaissances et cadre de réponses ; la Santé globale /one Heath ; le cadre de réponse aux épidémies ; la Résistance antimicrobienne ; les savoirs : circulations et interprétations ; les mesures de santé publique : Contrôle et distance ; la Mort : sens et rituels ; la surveillance des épidémies : normes et dispositif/ Rôle et expériences dans la préparation et la réponse aux épidémies ou encore les Principes éthiques d’une recherche en santé.

De manière générale, il s’agit d’une trentaine de personnes, notamment des professionnels de santé à savoir : infirmiers, sages-femmes qui ont travaillé dans le cadre de la pandémie de la Covid-19 au Bénin. Plus largement, l’on retrouve également des assistants de recherche en sciences sociales et autres.

SWEDD

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