Reçu sur l’émission L’invité d’ESAE TV le week-end dernier : La recette David BIOKOU pour faire libérer Madougou, Aivo…

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Ce dimanche 21 janvier 2024, l’émission « L’INVITÉ » sur ESAE TV a reçu David Camille BIOKOU, acteur politique de la 19ᵉ circonscription électorale et ancien député de la 8ᵉ législature. L’entretien d’une heure environ a abordé à bâtons rompus divers aspects de l’actualité politique au Bénin.

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Du parlement de la 8ᵉ législature dont il a été membre, les élections générales de 2026, aux polémiques sur la révision de la constitution, les appels à la candidature d’Olivier Boko et autres sujets, chaque aspect a été scruté à la loupe.

Les impressions de l’invité sur le Parlement actuel, en particulier le rôle des démocrates, ont été également exposées. La satisfaction exprimée à propos du débat, même houleux, démontre une appréciation pour l’expression démocratique au sein des commissions. « Je suis heureux, car ce volet avait manqué à l’actualité»,  a-t-il lancé sur l’émission.

Dans sa chaise d’invité, David Camille BIOKOU a  partagé également son point de vue sur la gouvernance actuelle. Il reste laudateur aux réalisations du gouvernement de la rupture à travers son chantre du nouveau départ Patrice Talon. Tout en reconnaissant aussi les forces de l’actuel chef de l’État, il souligne le besoin de cohésion entre les partis politiques de la mouvance. À juste titre, l’acteur politique est favorable à une révision constitutionnelle, car pour lui les textes se doivent d’être en phase avec les réalités du moment. Mais, son souhait est de voir une modification du régime politique au Bénin. « Pour moi on serait heureux dans un régime parlementaire ou semi-présidentiel », a-t-il affirmé avant d’ajouter de qu’il aimerait voir dans ce régime Patrice Talon comme 1er ministre. L’ancien député estime que tout ce qui a été fait de 2016 à 2026 a besoin de 25 ans à 30 ans dans l’espoir d’une pérennisation. 

Aborder 2026 en rangs serrés, le vœu de Biokou pour les partis de la mouvance 

En ce qui concerne les partis de la mouvance présidentielle, son souhait se résume  à voir tout cet ensemble porter une seule et même candidature. Il a par ailleurs salué l’activisme politique de l’ancien président Boni Yayi. Selon lui, ce dernier permet aux uns et aux autres d’être éveillés sur la scène politique. 

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L’ancien député de la 8ᵉ législature a abordé également la suscitation des candidatures à l’élection présidentielle de 2026, mettant en garde contre la méconnaissance des textes du système partisan. Il souligne l’importance du parrainage et la nécessité d’être issu d’un parti politique pour susciter une candidature. Et d’ailleurs il est allé loin en demandant que toute candidature soit validée par le Chef du Parti politique. Mais un peu plus tôt, il pense que « Patrice Talon n’a pas l’habitude de mentir » parlant de sa bonne foi pour la révision de la constitution. 

La discussion s’étend sur les réformes électorales, notamment le parrainage, que David Camille BIOKOU considère comme une bonne initiative. De façon concrète, il pense qu’il faut instaurer après 2026, le parrainage des candidats et celui des citoyens.

Les politiques en retrait, les religieux pour négocier la libération des détenus politiques

Quant à l’épineuse question de la libération des prisonniers politiques, précisément sur l’échec de la proposition de loi des députés pour amnistier les exilés politiques, il pense “qu’on ne peut défier l’exécutif pour amener une loi au parlement sachant que l’exécutif a la majorité au sein des députés’’. Une négociation serait la meilleure option selon lui. Il ajoute qu’il faut que les amis qui réclament la libération des exilés politiques, le cas de Reckya Madougou et Joël Aivo se calment. Il  faut “changer de stratégie “, a proposé David Biokou. Il va au-delà et pense qu’il est impérieux et utile que les politiques se mettent en retrait tout en laissant la possibilité aux religieux (chrétiens catholiques, évangéliques, célestes, musulmans, vodouisants) de jouer leur partition.

Pour finir,  David Camille BIOKOU encourage les Béninois à faire confiance au régime en place et espère une communication plus marquée à travers les réalisations.

Kevin da-SILVA

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