S’appuyant sur un cas d’école  » : prof Raymond Assogba met en exergue l’ignorance des « boo-technologies »

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Comme annoncé, il y a quelques jours, la journée scientifique de réflexion organisée par le campus de Boologie de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC) a eu lieu ce samedi 27 janvier 2024 à l’amphithéâtre Houdégbé. L’événement intitulé « Le 10 janvier : Et après ? » parrainé par Sylvain Adoho dit maître Bobos a connu la présence d’un parterre d’enseignants chercheurs, d’intellectuels traditionnels et d’invités de marque. Ayant pour thème : «Faisons l’auto-promotion de nos boo-technologies », cette rencontre a une fois encore permis aux participants de mieux comprendre l’importance de la spiritualité Vodun, l’essence de l’homme et du Bénin en particulier.

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Les boo-technologies étaient au centre de la 7e édition de l’initiative : «Le 10 janvier : et après», du campus de Boologie de l’UAC. Une grande rencontre scientifique au cours de laquelle plusieurs personnalités sont intervenues, qui pour présenter des communications, qui pour apporter leur contribution afin d’enrichir les réflexions.
Dans son adresse à cette occasion, Prof Raymond Coovi Assogba, Maître de conférences des universités du CAMES et initiateur des présentes assises, est revenu sur l’urgence pour les Africains et les Béninois surtout de promouvoir eux-mêmes les boo-technologies et invite à ne pas les ignorer.
Pour étayer ses propos, l’enseignant a cité un cas d’école de l’ignorance des boo-technologies. Prof Raymond Coovi Assogba a en effet pris appui sur l’une des publications du journal LE POTENTIEL sur l’affaire de détournement de fonds à l’Office Béninois des Sports Scolaires et Universitaires (OBSSU).

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Extrait de l’intervention du boologue

L’exemple du dossier de « détournement de fonds à l’OBSSU ; le ‘’procès des milliards’’ s’ouvre le 15 janvier à la CRIET » dont les échos figurent dans le journal le POTENTIEL, du 12 janvier 2024 sous la signature de Brivaël Klokpë Sogbovi, in lepotentiel.bj/2024. Les faits : Sur une période allant de 2019 à 2023, le procureur spécial de la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET) aurait annoncé que les fonds sortis par le directeur général Donald Alexis Acakpo, l’agent comptable Vitalien Tchibozo au profit du bénéficiaire Roland Zossou, s’élèvent à 2,6 milliards FCFA. Dans ce dossier, le bénéficiaire a joué le rôle de faussaire i.e. qu’il s’est prévalu de l’emploi d’homme d’affaires pour berner le directeur général de l’OBSSU pour lui soutirer beaucoup d’argent. Le premier aura utilisé beaucoup de stratégies : usurpation de l’identité de « neveu de monsieur Eustache Kotigan, administrateur général de la SODECO SA, au fait que le prétendu parent pouvait leur obtenir de juteux contrats ; ensuite, il a recouru avec brio aux opportunités électroniques des TIC pour simuler les échanges de messages convaincants ; et enfin, pour expliquer la naïveté du directeur général, on a avancé le recours à «la photo de Donald Alexis Acakpo …trouvée sur une divinité au cours des perquisitions » au domicile de l’escroc. Et c’est ce qui nous a interpellé, le journaliste a asséné l’argument phare : « le charlatanisme de haut niveau…pour endormir et flouer le Dg… Et face aux faits, on peut émettre l’hypothèse que la pratique du charlatanisme a eu raison du jeune DG ».
Émettons l’hypothèse de l’éventualité de l’exposition du DG de l’OBSSU, Donald Alexis Acakpo aux Jↄwamↄ-culturels de son terroir ; et qu’il ait eu son Fa, son Fa-Lɛgba, et son Kpↄli, en plus d’avoir assemblé les vodùn de son Fa. Eut-il subi une telle influence intense de la part de son faussaire, au point de lui remettre 2,6 milliards de FCFA ? Est-ce que si on a son Fa, et tous les Vodùn de son Fa, le faussaire ne peut-il pas atteindre sa victime ?
Rappelons que l’escroquerie a porté sur une période « allant de 2019 à 2023 », c’est-à-dire pendant 4 ans. Pendant 4 ans, Monsieur Acakpo a subi l’influence d’un autre humain comme lui, moins diplômé, et qui ne peut être comparé à la qualité d’homme de raison à qui a été confié la gestion d’une unité de production ; et de par sa nomination, la hiérarchie administrative a compté sur son bon sens, sa propension à trier le vrai du faux, afin de réserver son attention aux usagers des services de sa fonction ; un homme jugé pourvu de bon sens, et de discernement.
Comment le Fa eut alerté le bon sens de Acakpo ? Soit par un rêve ; à ce moment, l’image du rêve peut dérouler un film dont l’un des personnages agressifs envers lui aurait représenté le faussaire. Et au réveil, l’intuition de « Kan Fa » l’aurait conduit à un Bokonↄ qui eut décodé le message du Fa. Donc, il est important d’avoir son Fa.
Le faussaire a utilisé un boo-technologie pour atteindre l’objectif de soutirer 2,6 milliards à sa victime ; mais, pourquoi assumer le statut de victime ?
Est-ce juste de rester ignorant des boo-technologies ?

SWEDD

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