Disponibilité permanente des produits de sante sr/pf au Bénin : Ipas Afrique Francophone accompagne la vision 2030

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Le Bénin, ainsi que huit autres pays d’Afrique francophone, est partie prenante du Partenariat de Ouagadougou pour l’amélioration du taux de prévalence contraceptive. Le pays a pris quatre engagements, notamment celui lié à la réduction du taux de rupture des produits de santé à 37% d’ici 2030. En appui au ministère de la Santé via la Direction de la Vaccination et de la Logistique (DVL), l’ONG Ipas Afrique Francophone (AF) finance le renforcement des capacités des acteurs impliqués dans cette vision.

Fidèle à sa vision de faire progresser la justice reproductive en Afrique Francophone, Ipas AF est engagée aux côtés des pays francophones dont le Bénin. En collaboration avec les autorités béninoises, l’ONG finance souvent des activités, la dernière en date étant deux ateliers successifs de formation. Des ateliers qui concernent les responsables des soins obstétricaux (RSO) et les chefs de services promotion sanitaire de la mère et de l’enfant et de la médecine hospitalière des directions départementales de la santé. Ces acteurs sont en effet impliqués dans la chaine d’approvisionnement sur la gestion des stocks des produits de santé de reproduction et de Planification Familiale au Bénin.
Après Porto-Novo la semaine dernière, la ville de Bohicon a abrité la seconde session de formation du 24 au 26 janvier 2024. L’objectif est de renforcer l’efficacité des participants qui jouent un rôle prépondérant dans la disponibilité et l’accessibilité des produits de santé de reproduction et de planification familiale (SR/PF) « jusqu’au dernier kilomètre ». Mieux, il s’agit de permettre au Bénin d’honorer ses engagements relativement au concept Family Planning (FP2030) venu de l’initiative de Ouagadougou.

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« Nous devons donc travailler avec les acteurs de la chaîne pour pouvoir assurer la bonne qualité, la bonne quantité ainsi que l’accessibilité de la population à ces produits-là », a déclaré Rodrigue Viakinnou, responsable chargé de la gestion des approvisionnements et stocks des produits de santé à la Direction Nationale de la Santé Publique (DNSP) du Ministère de la Sante. Selon lui, avoir une « chaîne d’approvisionnement pérenne et robuste » passe par une bonne gestion des stocks des produits, de la fabrication à la consommation. À cet effet, ajoute-t-il, il faut tenir compte de plusieurs facteurs à savoir : bon produit, bonne quantité, bonne qualité, bon endroit, bon moment et bon coût.
Tout comme à Porto-Novo, l’atelier organisé à Bohicon a suivi la même pédagogie. Merveille Ayihounton, chargé de Programme chez Ipas Afrique Francophone a rappelé la mission de l’organisation internationale qu’elle représente. L’ONG travaille à garantir que « les femmes et les jeunes filles bénéficient d’une santé et de droits de meilleure qualité en matière de sexualité et de reproduction ». Il va donc de soi qu’elle appuie sur les plans financier et technique l’Agence nationale des soins de santé primaires qui a initié la formation des acteurs.

Pour Augustine Zimé Mora, chef division logistique SR/PF à la DVL, le soutien de IPAS AF est vital. « Ce partenaire vient donner un souffle au système et surtout à l’Agence Nationale des Soins de Santé Primaire (ANSSP) pour améliorer son taux de prévalence contraceptive », a déclaré Rodrigue Viakinnou qui a entretenu les participants très intéressés par les thématiques abordées, dont la chaine d’approvisionnement.

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