Pour lutter contre l’immigration clandestine : voici ce qu’a proposé le Bénin au sommet Italie-Afrique

Une délégation du Bénin conduite par la vice-présidente de la République Mariam Chabi Talat Zémi, a pris part les 28 et 29 janvier 2024 à Rome au sommet Italie-Afrique.
A cours de ces deux jours de travaux, un accent particulier a été mis sur le renforcement de la coopération avec les pays africains, avec à la clé une dotation initiale de 5,5 milliards d’euros. De son côté, le continent a aussi présenté ses priorités par la voix du président de la Commission de l’Union Africaine (UA), le Tchadien Moussa Faki Mahamat. Elles sont notamment liées aux secteurs de l’agriculture, des infrastructures, de l’environnement, de l’énergie, de la santé, de l’éducation, du numérique, etc. Pour sa part, le président de l’Union des Comores et président en exercice de l’Union Africaine, Azali Assoumani, s’est préoccupé de l’augmentation du flux migratoire des jeunes africains et souhaite une synergie d’actions pour mettre à profit les ressources du continent. Abordant une thématique liée à la formation professionnelle et la promotion culturelle, la vice-présidente du Bénin a proposé une thérapie au phénomène de migration massive de la jeunesse africaine. Aux dires de Mariam Chabi Talata Zimé, il est grand temps que l’Afrique se mette dans les conditions requises pour la prise en charge de sa jeunesse et sa rétention sur le continent. Elle perçoit la migration massive des jeunes africains comme une menace, d’où la nécessité pour les dirigeants d’accorder une importance à la formation professionnelle et à la promotion de la culture.
Précisons que dans la délégation béninoise au sommet Italie-Afrique, il y avait aussi le Ministre des Affaires Etrangères Olushegun Adjadi Bakari, l’Ambassadeur du Bénin en France, Corine Brunet et plusieurs autres cadres de l’administration publique.

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