Dans plusieurs localités du Bénin, l’eau continue d’être un luxe pour les citoyens. Malgré tous les efforts consentis par le gouvernement et la volonté affichée de favoriser à tous l’accès à de l’eau potable et notamment dans les endroits reculés, certaines zones du Bénin continuent de faire face au calvaire. Des citoyens obligés de passer plusieurs semaines voir plusieurs mois sans l’eau et/ou obligées de parcourir de longues distances pour toucher du doigt la réalité de l’eau consommable. C’est le cas de certaines localités concernées dans les communes de Lalo et de Dogbo dans le département du Couffo.Ce malheureux et triste constat a été fait par le Département Enquête et Investigation (DEI) du groupe de presse Le Potentiel qui séjourne dans ce département dans le cadre professionnel.
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En effet, dans le périmètre 3 de l’affermage prenant en compte les communes du Mono-Couffo et celles des départements du Zou et des collines, il faut dire «Omilayé» a qui l’État béninois à travers l’Agence Nationale d’Approvisionnement en Eau Potable en Milieu Rural (ANAEPMR) a confié la gestion déléguée des travaux qui permettront aux populations de bénéficier de l’eau portable ne répond pas encore aux attentes des citoyens comme ils l’auraient souhaité.Sur le terrain, les populations sont confrontées de manière constante à des pannes répétitives des installations hydrauliques.
«Omilayé» censé veiller au grain et d’assurer la maintenance des équipements des Adductions d’Eau Villageoise (AEV) au profit des populations, fait montre d’une lenteur dans les interventions de maintenance, réparation et autres selon les témoignages des autorités locales avec qui nous avons échangé, ce qui rend pénible la vie quotidienne des populations.Dans la commune de Lalo par exemple, on peut constater que les Adductions d’Eau Villageoise (AEV) de Hlassamè, d’Adoukandji, et de Gnizounmè ne sont pas fonctionnelles. Depuis fin d’année 2023 pour Hlassamè, 4 semaines environ pour Adoukandji et pour Gnizounmè depuis au moins un mois environ.
Les nombreuses diligences et les sollicitations des autorités locales sont visiblement tombées dans les oreilles de sourd, puisque sans suite. Le même situation est perceptible dans l’arrondissement de Madjrè dans la commune de Dogbo. Les citoyens sur place sont obligés de parcourir plusieurs distances pour avoir de l’eau et satisfaire leurs besoins vitaux. Par ailleurs, ceux-ci même avec l’appui des élus des localités, n’ont pu amener «Omilayé» à accélérer les travaux de réparation des matériaux défectueux objet des pannes.«Omilayé», fruit de la réforme portant gestion déléguée de l’eau en milieu rural entre le gouvernement béninois et le consortium conduit par Eranove est appelé ainsi à prendre ses responsabilités pour satisfaire les populations à la base.
Le consortium qui constitue «Omilayé» composé du groupe industriel Eranove, les entreprises Vergnet Hydro et Uduma doit travailler pour répondre avec efficacité aux besoins des populations en matière d’eau potable. Mais en attendant, les populations invitent le gouvernement à les sauver de cette situation qui a trop duré.
La rédaction promet de revenir sur cette information et de contacter les responsables de Omilayé» pour comprendre les raisons qui sous-tendent cette lenteur dans les interventions de réparation des AEV dans le couffo. À suivre.
UlrichZinsou
