Après 12 mois passés à la tête de la commune de Djougou : le maire Idrissou Yaya dresse un excellent bilan

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Installé dans ses fonctions de maire depuis le 3 avril 2024, Idrissou Yaya vient de passer 12 mois à la tête de la mairie de Djougou dans le département de la Donga. En un an, l’autorité communale a travaillé pour apporter des solutions efficaces aux problèmes des populations de sa commune sur tous les plans.

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Reçu par nos confrères de L’évènement Précis dans la rubrique « Sous l’arbre à Palabre » du dimanche 17 mars 2024, l’élu du Bloc Républicain (BR) a dressé son bilan. Ce point à mi-parcours présente de nombreuses réalisations notamment dans le cadre de la mobilisation des ressources de la commune et la cohésion dans le rang des populations.

C’etait l’occasion pour lui aussi d’aborder les perspectives de son équipe pour les prochaines années et d’aborder d’autres sujets de l’actualité politique nationale.

Nous nous proposons ci-dessous l’intégralité de l’interview accordée au média

Quel bilan faites-vous en terme de réalisation ?

Bon, je viens de faire un an. C’est trop peu pour qu’on puisse faire le bilan de façon digne. Mais en réalité lorsque je suis venu et que j’ai fait le diagnostic, il y avait des priorités. La première, c’était comment faire pour booster un peu la mobilisation des ressources. Ça, on a réussi un peu quand bien même cela n’a pas atteint le niveau que je voulais. La consommation aussi de ces ressources, ça trainait.

On a évolué un tout petit peu. Quand on compare sur le plan national, je crois qu’on n’est pas les mauvais élèves. On est tout juste au milieu. Sur le plan exécution même au niveau de la commune, nous avons entrepris de faire une campagne d’ouverture des voies. Ce qui nous a obligés à voter le budget.

On a mis une ligne de 800 millions pour faire l’ouverture des voies. C’est le premier aspect. Le deuxième aspect, comme je suis un peu chanceux, j’ai bénéficié de plusieurs projets qui nous aident à faire ces ouvertures de voies. J’ai un projet qu’on appelle «Cohésion sociale» dont le troisième arrondissement a bénéficié, pour un montant d’un milliard pour faire de la Cohésion sociale. Pour ces 1 milliard, on a mobilisé près de 400 millions pour faire des ouvertures de voies, ne serait-ce que dans cet arrondissement.

Et comme le bonheur ne vient jamais seul, nous avons plaidé auprès du Haut conseil à la sédentarisation, avec l’appui du ministre d’Etat et il nous a donné encore deux arrondissements dont les arrondissements 1 et 2 qui bénéficient aussi d’un milliard chacun. Ça fait que dans chacun de ces arrondissements, on a aussi mobilisé 400 millions pour faire l’ouverture des voies et surtout l’extension d’électricité.

Par rapport à ça, je crois qu’on est en bonne voie, quand bien même des activités proprement dites n’ont pas encore commencé. Après cela, nous avons un autre projet qui est financé par MCA qui veut faire le bitumage des voies. On a plusieurs kilomètres linéaires qui sont pris en charge.

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On est là avec la deuxième phase du projet asphaltage. Djougou bénéficie et je crois que d’ici un an quand vous allez revenir à Djougou, vous allez méconnaitre Djougou.

Quels sont les problèmes qui demeurent encore non résolus à Djougou à la date d’aujourd’hui ?

Effectivement il y a toujours des problèmes qui demeurent. Le premier sur la ligne, c’est le problème d’électricité. Si vous connaissez Djougou, il suffit de quitter un peu le goudron et vous allez voir que ce n’est que des toiles d’araignées partout. Ce problème est récurrent. On a rencontré le haut-commissaire à l’énergie au niveau de la présidence qui nous a fait des promesses mais jusqu’ici rien n’est fait.

En plus de cela, il y a que Djougou s’est trop étendu, ce qui a fait qu’il y a baisse de tension. Après les enquêtes, on a compris qu’il nous fallait des transformateurs. Nous avons fait une demande de transformateurs et ce n’est pas encore arrivé. Donc cela fait qu’au niveau de l’énergie à Djougou, on a de problème.

Le second problème est que le marché central est construit mais il est étroit. Aujourd’hui, Djougou a besoin d’un marché international. Nous avons de l’espace. On a au niveau du conseil identifié deux espaces. Il y en a au niveau de la mairie sur la voie de Ouaké. Le second espace est l’aérodrome de Djougou qui est aujourd’hui au centre de la ville.

On a écrit à l’ANATT pour qu’il nous autorise à utiliser cet aérodrome pour le marché. Pour le moment, on a vraiment un problème de marché. Je peux dire que ce sont les deux problèmes qui demeurent toujours à Djougou.

Lors du vote pour ou contre la révision de la constitution, on a constaté que le député de Djougou a voté contre…

Effectivement, nous avons tous constaté qu’il y a eu défection d’un député de Djougou. C’est lui seul qui connait les raisons qui l’ont poussé à prendre cette décision.

Comment la population a accueilli cela ?

Il faut avouer que nous tous, on est surpris. On est abattu parce qu’aujourd’hui, il faut reconnaitre que tout ce qu’on doit faire pour sortir Djougou, c’est le président Talon qui a la baguette. C’est lui qui a le pouvoir et les moyens de le faire. Si on s’amuse à le fâcher, je crois qu’on risque de subir sa colère.

En cela, ça a fait que toute la grande majorité de la population était vraiment déçue par ce comportement. Et comme je le dis, c’est l’acteur seul qui peut nous expliquer cela.

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