Le Conseil des ministres de ce mercredi 27 mars 2024 a été l’occasion de décisions cruciales concernant l’Auberge de Grand-Popo et ses annexes. Le ministre chargé du Tourisme a présenté un compte rendu alarmant, mettant en lumière des manquements graves aux normes d’exploitation.
Le ministre chargé du Tourisme a rendu compte au Conseil de ce que ses services compétents ont diligenté une mission inopinée d’inspection et de contrôle, à la suite des alertes sur le non-respect par l’exploitant de ce réceptif hôtelier, de la réglementation régissant les établissements d’hébergement touristique.
Les manquements graves relevés à cette occasion se rapportent notamment aux normes d’hygiène, de sécurité et de qualité de service, toutes choses passibles de la dépossession de la licence d’exploitation.
Par ailleurs, la résiliation du contrat de bail par la mairie de Grand-Popo pour manquement à ses obligations contractuelles implique le retrait à l’exploitant de la gestion du réceptif pour lequel la licence d’exploitation lui a été octroyée; ce qui rend subséquemment caduque ladite licence.
Le défaut de respect des clauses contractuelles se rapporte entre autres aux arriérés de loyers dus par l’exploitant et aux factures impayées de consommation d’eau et d’électricité sur plusieurs mois. Pour toutes ces raisons et à la suite des diligences infructueuses effectuées
par la mairie, l’Etat restant le propriétaire des infrastructures, le Conseil a instruit le ministre de même que tous les autres qui sont concernés, à l’effet d’appliquer les textes en vigueur. Un maître d’œuvre devra également être identifié en vue de la réhabilitation des infrastructures aux normes et standards requis, en cohérence avec les orientations du Gouvernement dans le domaine touristique.