Accusé d’abus de pouvoir, d’autorité et trafic d’influence dans une affaire successorale : Plainte contre le commissaire de Houègbo Rufin Dahlouin

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Escalade de clôture et violation de domicile privée, interpellation brutale, des paires de gifle, traitement dégradant, menotte, humiliation, etc. Ces agissements sont attribués aux agents du commissariat de Houègbo. En premier lieu, le commissaire de Houègbo, Viwanou Rufin Dahlouin se retrouve dans la ligne de mire du plaignant. Il s’agit de Honoré Dossou Dègan, conseiller pédagogique à la retraite. Dans une plainte en date du vendredi 10 mai 2024, Honoré Dossou Dègan a exposé les faits portant atteinte à ses droits.

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La plainte est adressée au Directeur général de la police républicaine avec ampliation faite à la Cour suprême et à la Cour constitutionnelle. Dans le narratif, le plaignant explique que le 26 avril 2024, il a été « brutalement interpellé et giflé par deux policiers [du commissariat de Houègbo] sur instructions de leur commissaire ». Honoré Dossou Dègan raconte qu’il a été contraint de suivre les policiers sans aucune « explication valable » après que ces derniers aient escaladé sa clôture, l’ont menotté et « transporté de manière humiliante » sur une moto au commissariat à une heure indue.

Le plaignant fait savoir qu’il a été laissé sans assistance durant plusieurs heures au commissariat avant de recevoir une convocation de la Cour d’appel de Cotonou pour un dossier successoral dans lequel il est plaignant et a interjeté appel. « Après avoir subi des intimidations, j’ai été forcé de signer le récépissé de cette convocation, sans que le procureur général ne l’ordonne », lit-on dans la plainte de Honoré Dossou Dègan qui rappelle qu’il est une personne de troisième âge.

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À ce titre, le plaignant évoque des dispositions de la constitution et du code de la famille pour montrer que ses droits ont été violés dans la procédure d’interpellation et des traitements dégradants subis. Revendiquant le respect de ses droits, Honoré Dossou Dègan fait savoir et soupçonne qu’il y aurait aussi les effets de la corruption dans ce dossier au niveau du commissariat de Houègbo.

Se sentant lésé, Honoré Dossou Dègan demande que le commissaire Viwanou Rufin Dahlouin soit sanctionné pour abus de pouvoir, d’autorité et trafic d’influence. Le plaignant réclame par ailleurs des sanctions pécuniaires pour les préjudices subis du fait de l’action d’une « police Soweto».

Entre les sanctions disciplinaires et les sanctions pénales, le commissaire Viwanou Rufin Dahlouin de Houègbo doit désormais avoir le sommeil trouble.

Brivaël Klokpê Sogbovi

SWEDD

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