Législatives sénégalaises : Macky Sall désigné tête de liste pour la coalition Takku-Wullu 

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Le Sénégal s’apprête à vivre un examen législatif aux allures du second tour de la présidentielle. Prévu pour le 17 novembre, ce rendez-vous électoral voit déjà s’affronter deux figures majeures de la scène politique sénégalaise : Macky Sall, ancien président de la République, et Ousmane Sonko, actuel Premier ministre. Alors que la coalition d’opposition Takku Wallu Sénégal a investi Macky Sall en tête de liste, le Pastef , parti au pouvoir, mise sur Sonko pour renforcer sa majorité à l’Assemblée nationale. Ce duel laisse présager un affrontement décisif entre ces deux poids lourds de la politique.

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La coalition Takku Wallu Sénégal , qui réunit le parti de Macky Sall (APR), le PDS de Karim Wade, ainsi qu’une centaine d’autres mouvements, a fait le choix de présenter l’ancien chef de l’État comme figure de Proue pour ces législatives. Selon Pape Mahawa Diouf, cadre influent de l’APR, ce choix s’imposait de manière « naturelle ». Il souligne que « sa personnalité et son bilan » ont suscité un large consensus au sein de l’alliance. « C’est une personnalité très forte, donc en toute logique, c’est lui qui est venu pour porter le projet électoral de la coalition », explique-t-il.

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Ce retour sur la scène politique nationale, après que Macky Sall a quitté le pouvoir en faveur de Bassirou Diomaye Faye, marque le véritable coup d’envoi de la campagne. La grande question reste de savoir si, après la défaite cuisante à la présidentielle de mars, le camp de Sall parviendra à ravir l’opposition et à imposer une cohabitation au Pastef à l’Assemblée nationale.

L’opposition sénégalaise, bien que déterminée à contrer le pouvoir en place, reste divisée en trois grandes coalitions : celle de Macky Sall, celle de l’ancien Premier ministre Amadou Ba, et celle dirigée par Barthélémy Dias, maire de Dakar. Cette dispersion des forces complique la mise en place d’une stratégie commune pour maximiser les chances de victoire. Actuellement, seules deux des 46 circonscriptions électorales ont fait l’objet d’un accord entre les différentes factions. L’objectif étant de présenter une liste unique dans chaque département pour éviter la fragmentation des votes de l’opposition.

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