Conflit Inde-Pakistan:
Au moins 43 morts et 95 blessés, le lourd tribut humain des affrontements

Depuis l’attentat sanglant de Pahalgam le 22 avril 2025 dernier, qui a coûté la vie à 26 touristes, les tensions entre l’Inde et le Pakistan ont atteint un niveau critique, marquant leur pire affrontement depuis deux décennies.
Un bilan humain alarmant
Les échanges de tirs et les frappes aériennes ont provoqué des pertes humaines significatives des deux côtés de la frontière. Selon les autorités pakistanaises, les frappes indiennes ont fait au moins 43 morts et 95 blessés parmi les civils, touchant notamment des infrastructures telles que des mosquées et des écoles. En réponse, le Pakistan a lancé des tirs d’artillerie sur des zones indiennes, causant la mort de 12 personnes et en blessant 38 autres, principalement dans le district de Poonch, au Cachemire indien.
*Une escalade militaire préoccupante*
L’Inde a lancé l’opération « Sindoor », ciblant ce qu’elle décrit comme des infrastructures terroristes au Pakistan. Le Pakistan, niant toute implication dans l’attentat de Pahalgam, a riposté en abattant plusieurs avions de chasse indiens, selon ses déclarations. Les deux nations, dotées de l’arme nucléaire, ont mobilisé leurs forces le long de la ligne de contrôle, faisant craindre une guerre ouverte.

*Réactions internationales et appels à la retenue*
La communauté internationale exprime sa vive inquiétude face à cette escalade. Les États-Unis, le Royaume-Uni, la Chine et la Turquie ont appelé les deux pays à la retenue et à privilégier la voie diplomatique. Le président américain a déclaré : « Je veux qu’ils arrêtent. Et j’espère qu’ils peuvent arrêter maintenant. »
*Conséquences humanitaires et économiques*
La crise a entraîné la fermeture de plusieurs aéroports, la suspension des vols commerciaux et l’évacuation de milliers de civils des zones frontalières. Les écoles ont été fermées dans les régions affectées, et les infrastructures civiles ont subi d’importants dégâts. Par ailleurs, l’Inde a suspendu le traité des eaux de l’Indus, et les échanges commerciaux entre les deux pays sont à l’arrêt.
Alors que les hostilités se poursuivent, les perspectives de désescalade restent incertaines. Les efforts de médiation internationale se multiplient, mais la situation demeure volatile. La communauté internationale continue d’appeler à une résolution pacifique du conflit, soulignant les risques d’une confrontation entre deux puissances nucléaires.
Joseph Sossou