Restitution au Bénin du Kataklè du roi Béhanzin par la Finlande : quand un objet culturel guérit les mémoires brisées entre l’Afrique et l’Europe, selon Jean-Claude Yevi
La date du mardi 13 mai 2025 restera gravée dans l’histoire du Bénin comme un moment de réconciliation entre mémoire, culture et dignité. Ce jour-là, le Kataklè du roi Béhanzin trône cérémoniel emblématique du royaume du Danxomè a retrouvé sa terre d’origine, après plus de huit décennies passées au Musée national de Finlande.
Bien plus qu’un simple objet restitué, il s’agit d’un symbole puissant : celui d’une reconnaissance historique, d’un dialogue culturel renouvelé entre l’Afrique et l’Europe, et d’un effort commun pour réparer une part de l’injustice coloniale. Dans une tribune vibrante, Jean-Claude Yevi explore la portée profonde de ce retour. Le Kataklè, au-delà de sa fonction royale, incarne une légitimité, une mémoire, une sacralité politique et une identité collective.

Il devient ainsi un messager entre deux continents, porteur d’une parole silencieuse mais essentielle : celle du respect des cultures et de la mémoire des peuples. C’est du moins l’analyse de cet expert en communication interculturelle, diplômé en germanistique, interculturalité et multilinguisme.
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