Lancement officiel des fourrières municipales de Cotonou vendredi dernier : La municipalité de Cotonou veille à la sécurité routière

Dans la ville de Cotonou, la sécurité routière et la mobilité urbaine ont un sens. La municipalité et ses premiers responsables en font des priorités au regard des impératifs et des dynamiques notés ces dernières années. Pour faire le pas et donner corps à cette vision, les autorités municipales ont procédé, le vendredi 24 octobre 2025, au lancement officiel des fourrières municipales de Cotonou. Cette cérémonie de lancement a réuni, à la salle de conférence de la mairie de Cotonou, tous les commissaires des 13 arrondissements de Cotonou, du Préfet du Littoral, Alain Orounla, des cadres de la mairie de Cotonou, les Chefs d’arrondissements, du directeur départemental de la police républicaine, André Dah-lokonon, etc. C’est le premier adjoint au maire (Pam) de Cotonou, Randys Romain Ahouandjinou qui a procédé au lancement officiel des fourrières municipales. Dans son discours, le Pam, a tenu à remercier le gouvernement du Président Patrice Talon pour les nombreux projets structurants initiés et réalisés dans différents secteurs au Bénin et notamment dans la ville de Cotonou. Randys Romain Ahouandjinou a mis l’accent sur l’aménagement de plusieurs infrastructures routières qui ont profondément changé le visage de la capitale économique du Bénin. Pour lui, la Municipalité de Cotonou a le devoir de préserver ces différentes réalisations pour une meilleure exploitation. « C’est ainsi que, conformément aux dispositions des articles 35, 38 et 105 du Code de l’administration territoriale en République du Bénin, la mairie s’est dotée des fourrières municipales qui offrent des espaces propices, capables d’accueillir les véhicules réprimés pour diverses infractions au code de la route et les stationnements abusifs et dangereux », a fait savoir Randys Romain Ahouandjinou. Ce projet répond à une vision claire chez les élus de la ville de Cotonou : « La fourrière municipale se veut un outil d’incitation au respect du code de la route. Elle a pour vocation de contribuer à une meilleure gestion de la sécurité routière et de la mobilité urbaine ». Avec le lancement officiel des fourrières municipales, la donne change. Désormais, fait savoir le Pam Randys Romain Ahouandjinou,
sur le territoire de Cotonou, tous les véhicules terrestres à moteur en stationnement gênant ou abusif, laissés à l’état d’épave ou en infraction et qui représentent un obstacle à la circulation feront systématiquement objet d’une mise en fourrière.
« Pour l’instant, deux fourrières ont été provisoirement aménagées à cet effet. Il s’agit de celle d’Agbodjèdo située dans le 8e arrondissement qui accueillera les véhicules légers et les motos et de celle située à Abattoir dans le 1er arrondissement destinée aux camions », a précisé Randys Romain Ahouandjinou qui n’a pas manqué de remercier la police républicaine pour son professionnalisme et son dévouement au quotidien pour le maintien d’ordre et la sécurité publique. Il a par ailleurs rassuré que le Conseil Communal de Cotonou, à travers les services techniques de la mairie, jouera pleinement sa partition pour la fourniture des moyens logistiques, humains indispensables pour une bonne coordination des activités. Le premier adjoint au maire croit en la vertu d’une responsabilité élevée de toutes les parties prenantes pour la bonne marche des fourrières municipales. Les activités des fourrières municipales sont régies par un arrêté préfectoral fixant entre autres, les conditions d’enlèvement des véhicules, de placement sur les sites de fourrières municipales, les frais y afférents, etc. Pour la sécurité routière et la mobilité urbaine, la mairie de Cotonou s’engage comme un acteur de premier plan.

B. K. S