Pour propos régionalistes, xénophobes et ethnocentriques: Armand GANSÈ dans le collimateur de la justice

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  1. Armand GANSÈ a violé les lois de la République et peut pénalement être poursuivi. D’ailleurs, une enquête judiciaire serait déjà enclenchée à son encontre. Selon des sources dignes de foi, le procureur Mario Mètonou a ordonné ce mercredi 22 avril 2020, une enquête sur la vidéo dans laquelle Armand GANSÈ fait arrogamment des déclarations xénophobes à l’encontre d’une ethnie installée à Bohicon. Dans cette vidéo abondamment relayée sur les réseaux sociaux, le DG de la SOGEMA soutient que les membres de cette ethnie dont il parle ne devraient prétendre se faire élire Député à Bohicon.

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Que prévoit la loi ?

La constitution en son article 36 dispose que <<chaque Béninois a le devoir de respecter et de considérer son semblable sans discrimination aucune et d’entretenir avec les autres des relations qui permettent de
sauvegarder, de renforcer et de promouvoir le respect, le dialogue et la tolérance réciproque en vue de la paix et de la cohésion nationales>>. Il apparaît donc évident de soupçonner que Armand GANSÈ a violé la constitution pour avoir été l’auteur de ces propos déplorables et d’ailleurs condamnés par son parti. De plus, il pourrait être accusé d’avoir violé les articles 280 et 281 du code pénal de la République. L’article 280 du code dispose à cet effet que <<quiconque porte publiquement atteinte, dans un discours, écrit, propos, prêche religieux aux symboles, valeurs et représentations de l’État, de la Nation, de la République, des traditions, des ethnies ou de toute communauté organisée et légalement constituée, est puni d’une peine d’emprisonnement de cinq (05) ans à dix (10) ans et d’une amende de dix millions (10.000.000) à vingt millions (20.000.000) francs CFA>>. L’article 281 du même code renchérit : <<si l’auteur des faits énumérés à l’article 280 est un représentant ou responsable d’une organisation ou association civile, religieuse ou artistique, la peine est assortie de la déchéance des droits civils et politiques ainsi que de l’interdiction de diriger, d’une durée ne dépassant pas dix (10) ans, une organisation ou association visée dans le présent article ou d’en être l’un quelconque des responsables>>. Autant s’en convaincre tout de suite, Armand GANSÈ risque très gros dans cette affaire qui n’est certainement qu’à ses premiers épisodes.

2 commentaires
  1. DIRICOU dit

    Il faut que celà serve de leçon… Le respect des lois doit être de rigueur si nous voulons une République sérieuse… En tout cas Bravo à l’équipe en place

  2. […] De sources crédibles, Armand GANSÈ serait convoqué par l’Office central de répression de la cybercriminalité (OCRC) pour demain vendredi 24 avril 2020. Sans répit, la justice s’emploie à situer pénalement les responsabilités dans cette affaire. […]

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