Remaniement ministériel: CV des ministres du premier gouvernement de Talon II

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Séverin Maxime Quenum : Garde des Sceaux, ministre de la Justice et de la Législation

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Sévérin Maxime Quenum est avocat au Barreau du Bénin depuis novembre 1997. Âgé de 59 ans, le Garde des Sceaux, ministre de la Justice a obtenu son Certificat d’Aptitude à la Profession d’Avocat (Capa) à l’Université d’Abidjan en 1994. Il obtient par la suite un Certificat de formation au Droit de l’arbitrage commercial international à Paris, le Certificat de formation au droit OHADA et au droit communautaire UEMOA et le Certificat de formation aux normes internationales du travail (BIT).
Maître Sévérin Quenum est aussi un ancien étudiant de l’École nationale d’administration (ENA) où il a obtenu un diplôme en Magistrature et Carrières Judiciaires en 1986. Aussi, est-il titulaire d’une maîtrise en droit des affaires et carrières judiciaires, obtenue à l’Université Nationale du Bénin.
Dans la vie associative, le ministre de la Justice fut vice-président de la Jeune Chambre de Cotonou. Membre de l’Union Internationale des Avocats (UIA), l’Institut de Droit Expression Française (IDEF) et l’Institut de droit et développement.

Gaston Dossouhoui : ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche

Ministre Dossouhoui

Le ministre de l’Agriculture qui bénéficie encore une fois de la confiance du président de la République, Cossi Gaston Dossouhoui est un ingénieur agronome de l’Institut d’agronomie tropicale du Kouban à Krasnodar (ex-URSS). Il fut successivement Directeur général de l’Office national d’appui à la sécurité alimentaire, Directeur de cabinet du ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche en 2004, Directeur général du centre régional pour la promotion agricole, et Directeur technique de l’Onasa. Pour rappel, Cossi Gaston Dossouhoui connait bien la maison pour avoir été déjà ministre de l’Agriculture sous le régime de l’ex-chef d’Etat Boni Yayi. Il est au gouvernement depuis 2017 aux côtés de Patrice Talon.

Raphaël Akotegnon : ministre de la Décentralisation et de la Gouvernance locale

Le nouveau ministre de la Décentralisation et de la Gouvernance Locale Raphaël Dossou Akotègnon qui n’est pas un inconnu sur la scène politique nationale est né le 24 octobre 1961 à Porto-Novo. Marié et père de 7 enfants, il est titulaire d’un diplôme d’études comptables et financières (DECF), d’un diplôme de technicien supérieur en gestion des entreprises et d’une maîtrise en sciences économiques. Membre actif du Parti du Renouveau Démocratique (PRD), Raphaël Dossou Akotègnon a été plusieurs fois député à l’Assemblée Nationale. Il fait partie des cadres de cette formation politique à avoir soutenu la candidature de Patrice Talon pour un second mandat. Il avait d’ailleurs estimé que le développement du Bénin a pris un coup d’accélération avec le mandat finissant de l’actuel locataire de la Marina. Sa nomination à la tête du ministère de la Décentralisation sonne comme une récompense non seulement pour lui, mais aussi et surtout pour le PRD qui soutient sans failles les actions du président Patrice Talon.

Véronique Tognifodé : ministre des Affaires sociales et de la Microfinance

Membre du parti Union Progressiste, la ministre des Affaires sociales et de la Microfinance Véronique Tognifodé Mewanou est une gynécologue-obstétricienne de formation. Jusqu’à sa nomination en septembre 2019 à la tête de ce département ministériel, elle était en service au Centre hospitalier universitaire de la mère et de l’enfant Lagune (Chu-Mel).

Benjamin Hounkpatin : ministre de la Santé

Benjamin Ignace Bodounrin Hounkpatin est né le 31 juillet 1974 à Porto-Novo. Il occupe le poste de ministre de la Santé dans le gouvernement du président Patrice Talon depuis le 5 juin 2018. Avant d’être appelé au gouvernement, il a été médecin responsable du secteur des urgences et des références/contre-références au Centre hospitalier universitaire de la Mère et de l’enfant Lagune (Chu-Mel) de Cotonou en avril 2012, il est aussi coordonnateur du Programme Régional « Santé de la Reproduction et prévention du VIH dans la région de la Cedeao ».
Au plan académique, Benjamin Hounkpatin a obtenu en 2002 un Doctorat d’État en médecine à la Faculté des Sciences de la Santé (FSS) de Cotonou suivi d’un Certificat d’Études Spécialisées (CES) de Gynécologie Obstétrique en 2007 au sein de la même faculté. Puis il obtient un Certificat d’auditeur qualité IRCA en 2011. En 2013, il est Maître-assistant de Gynécologie obstétrique (LAFMA) du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES). En 2016, il est fait Maître de Conférences, Agrégé en Gynécologie Obstétrique (LAFMC) du CAMES, avant de devenir quelques années après professeur titulaire.

Eléonore Yayi Ladekan : ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique

Éléonore Yayi épouse Ladekan est une chimiste à l’université d’Abomey-Calavi, ministre à deux reprises sous la présidence de Boni Yayi. En 2015, elle est classée parmi les « 50 femmes devenues des modèles dans le domaine scientifique. En 1998, elle soutient à l’université Clermont-Ferrand 2 une thèse de chimie organique intitulée Contribution à l’étude des huiles essentielles de plantes aromatiques du Bénin : cas de l’Ocimum basilicum. En 2012, elle devient maître de conférences et enseigne à l’université d’Abomey-Calavi.
La même année, elle est nommée directrice du Cous-UAC, une direction sectorielle du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
Elle a été 3e vice-recteur chargée de la coopération internationale, des partenariats et de l’insertion professionnelle jusqu’en 2019 où elle a été nommée ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Poste qu’elle va continuer à occuper parce que le chef de l’État lui a encore renouvelé sa confiance.

Kouaro Yves Chabi: ministre des Enseignements secondaires, techniques et de la Formation professionnelle

Le tout nouveau ministre des Enseignements secondaires, techniques et de la Formation professionnelle est un administrateur de l’éducation et conseiller en gestion des ressources humaines. Né le 19 mai 1973 à Tanguiéta dans le département de l’Atacora, Kouaro Yves Chabi est marié et père de 5 enfants. Ayant une bonne connaissance des défis majeurs du système éducatif béninois, il a été membre de l’unité présidentielle de suivi, chargé de suivi des projets, programmes et réformes du programme d’actions du gouvernement (PAG), évaluation des enseignants, construction de la base de données des aspirants, etc. Il connait bien le secteur, pourrait-on dire.

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Salimane Karimou : ministre des Enseignements maternels et primaires

Salimane Karimou est un inspecteur de l’enseignement primaire à la retraite. Il a été appelé par le président Patrice Talon en 2016 pour servir à ses côtés comme ministre des Enseignements maternels et primaires. Le chef de l’État vient de le confirmer à ce poste.

Aurélie Adam Soulé Zoumarou : ministre du Numérique et de la Digitalisation

Aurélie Adam Soulé Zoumarou, née le 11 avril 1983 à Nikki (Bénin), est une spécialiste des sciences de l’Information et de la Communication. En octobre 2017, à la suite du remaniement du gouvernement du président Patrice Talon, elle est nommée ministre chargée de l’économie numérique et de la digitalisation. Le président de la République l’ayant maintenue au gouvernement, elle va donc continuer à servir au même poste.

Hervé Hehomey : ministre des Infrastructures et des Transports

Originaire de Covè dans le département du Zou, Hervé Hêhomey est un acteur politique ayant milité au sein de la jeunesse de l’alliance Abt. En 2015, il est devenu le président du mouvement Front pour l’Alternance 2016. Un mouvement qui a vu le jour afin de permettre l’alternance au pouvoir en 2016. C’est lui qui a fondé le groupe ambassadeurs de Patrice Talon, ce creuset qui a payé la caution de participation du Président Patrice Talon. Il est marié et père de plusieurs enfants.

Saddya Assouma : ministre de l’Industrie et du Commerce

Sadia Assouma a occupé le même poste dans le précédent gouvernement de Patrice Talon. Elle aura encore donné la preuve de son dynamisme dans le domaine.

Samou Adambi : ministre de l’Eau et des Mines

Ministre Samou Adambi

C’est l’un des ministres qui sont actifs au sein de l’appareil étatique. Ancien maire de Parakou et ancien député de la 8e circonscription électorale, Samou Adambi n’est pas un inconnu dans le système Talon.

Modeste Kérékou : ministre des Petites et Moyennes Entreprises et de la Promotion de l’Emploi

Anciennement député à l’Assemblée nationale et ministre des Sports sous Yayi, Modeste Tihounté Kérékou est titulaire d’une Maîtrise professionnelle en Commerce, Option Marketing de l’École Nationale de Commerce et de Gestion (Engg – Settat / Maroc), en 2001, puis d’un Dess Démocratie & Gouvernance-Chaire Unesco des Droits de la Personne et de la Démocratie à l’Université Abomey-Calavi, en 2006. Avant d’être nommé ministre des Sports, il a été élu député du Parlement de la Cedeao entre 2006 et 2009, Président du Cadre de Concertation pour la gouvernance politique du Projet Pnud 2005 d’appui à la consolidation de la démocratie à travers le renforcement des capacités institutionnelles des partis politiques. Jusqu’à sa nomination dans le nouveau gouvernement de Talon, il occupait sous ce même régime le poste de Directeur général du Fnpeej.

Jean Michel Abimbola : ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts

Avec sa démission du Bloc républicain (Br), peu de Béninois ont misé sur son maintien au gouvernement. Mais au soir de ce mardi 25 mai 2021, le chef de l’État lui a redonné sa confiance en le nommant au même poste, c’est-à-dire au ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts. C’est peut-être l’une des surprises de ce premier gouvernement de Talon 2

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