1er dialogue de gestion au titre de 2022 au MDGL: évaluer les actions et adopter de nouvelles stratégies d’intervention
La salle de conférence du Ministère de la Décentralisation et de la Gouvernance Locale (MDGL) a servi de cadre dans la matinée de ce vendredi 22 juillet 2022 au dialogue de gestion dudit Ministère au titre du 1er semestre de l’année en cours. C’est le Ministre Raphaël Akotègnon qui a en personne présidé cette cérémonie qui a débuté par une phase protocolaire.
Evaluer et apprécier la gestion des structures et programmes du Ministère de la Décentralisation et de la Gouvernance Locale à mi-parcours. C’est l’un des objectifs de ce dialogue de gestion, le premier du genre au titre de l’année 2022 qui s’est tenu ce vendredi 22 juillet. Cette rencontre professionnelle a réuni autour du Ministre Raphaël Akotègnon, la cheffe de file des partenaires techniques et financiers du secteur de la décentralisation, les préfets de départements, les directeurs centraux, fédéraux, techniques et responsables d’offices sous tutelle, et autres cadres. En effet, la loi organique 2013-14 du 27 septembre 2013 relative aux lois de finances, consacre l’année 2022 comme marquant définitivement la rupture avec l’approche classique avec la gestion budgétaire au Bénin, instituant ou instaurant la gestion en mode programme. L’implémentation de ce nouveau mode de gestion budgétaire induit plusieurs exigences parmi lesquelles figure en bonne place, la tenue à bonne date du dialogue de gestion.Dans son discours à l’ouverture des travaux, Elisabeth Pitteloud Alanzar, cheffe de file des partenaires techniques et financiers s’est réjoui de prendre part à cet espace de dialogue très indiqué pour suivre le bilan des activités des structures et programmes sous la tutelle du Ministère de la Décentralisation. « Cet exercice de redevabilité offre des opportunités à d’autres acteurs de pouvoir s’imprégner des actions de mise en œuvre des différents projets de développement dans notre pays. Il permettra également de recueillir de nouvelles stratégies dans les interventions et de tracer des perspectives pour maximiser les résultats, assurer un meilleur impact sur les conditions de vie des populations », a-t-elle laissé entendre.
*Une démarche participative*
En procédant au lancement officiel des travaux, le Ministre Raphaël Akotègnon affirmé que la loi organique 2013-14 du 27 septembre 2013 relative aux lois de finances, de nouveaux acteurs de la chaine de dépense ont été institués. Il s’agit entre autres, des responsables de programme, d’action et d’activité et de l’unité d’appui aux programmes etc. « Le responsable de programme ne pouvant administrer seul son programme, il doit s’appuyer sur les autres acteurs qui lui rendent compte. Face à ce nouveau contexte, ma responsabilité est d’orchestrer une symbiose entre tous les acteurs intervenant à l’intérieur de chaque programme et entre les programmes pour l’amélioration de la qualité de nos services », a fait savoir l’autorité ministérielle. A l’en croire, ce dialogue de gestion est un échange professionnel, une démarche participative et de responsabilisation permettant à partir de l’analyse de l’existant d’analyser les résultats, d’identifier les perspectives de progrès et de déterminer la démarche pour les concrétiser.
*Bilan à mi-parcours du PTA 2022*
Raphaël Akotègnon a saisi l’occasion pour faire le bilan du plan de travail annuel 2022 exécuté par les différents acteurs du ministère de janvier à ce jour. Il ressort en effet des travaux préparatoires au présent atelier qu’il est exécuté à 48,3% (base engagement) et 39,51% (base ordonnancement) hors dépenses du personnel pour un taux d’exécution physique de 40,45%. Plus spécifiquement, le programme pilotage et soutien aux services a atteint au 30 juin 2022, un taux d’exécution financière de 43,86% (base engagement) et 25,57% (base ordonnancement) avec un taux d’exécution physique de 41.58%. Le programme gouvernance et développement à la base est exécuté à la même période à un taux d’exécution financière de 40,77% (base engagement) et 28,56% (base ordonnancement) avec un taux d’exécution physique de 32,89%. Le FADeC Fonctionnement, avec une augmentation de 82,3% par rapport à 2021, est engagé et ordonnancé à 100% et le FADeC-Investissement ressources intérieures, pour une augmentation de 100% (passant 10 milliards en 2021 à 20 milliards en 2022) est engagé à 70% pour ce qui concerne les transferts directs aux communes.Le programme d’appui à la déconcentration a enregistré quant à lui, un taux d’exécution financière de 45,45% (base engagement) et 23,96% (base ordonnancement) pour un taux d’exécution physique de 25,26%.
L.T.