21 candidats équatoriens aux élections prochaines sont dans de beaux draps. À deux mois des élections municipales, régionales et du référendum du 5 février prochain, ces candidats sont soupçonnés d’avoir un lien avec le narcotrafic.
- Advertisement -
C’est une dénonciation du député Fernando Villavicencio, président de la commission de contrôle de l’Assemblée nationale. Après maintes dénonciations qui passent sous silence, le président passe à une autre étape. Il va remettre un document au parquet et au conseil national électoral dans lequel il dénonce les liens des 21 candidats avec le trafic de drogue et la corruption. Celui-ci accuse le président Guillermo Lasso de ne rien dire jusque-là dans cette affaire de corruption qu’il dénonce depuis fort longtemps.
Dans ce lourd dossier, Fernando Villavicencio cite Adis Solis, une candidate à la mairie de San Lorenzo qu’il accuse de ne justifier l’augmentation de son patrimoine. Il affirme que cette dame montre sa fortune sur ses réseaux sociaux.
Par ailleurs, le président accuse certains candidats de financer la campagne par des trafiquants de drogue du pays et invite le parquet à procéder à des enquêtes.
Médard CLOBECHI
