Retard criant dans le paiement des collaborateurs externes à l’UAC : La FLLAC, championne dans la lenteur, urgence d’intervention

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L’année académique 2023-2024 s’est achevée, marquant la fin d’un cycle éducatif universitaire intense. Cependant, les collaborateurs externes (les surveillants et ceux qui sont associés aux travaux de secrétariat), ces acteurs qui ont activement contribué à la réussite des examens durant toute l’année, sont aujourd’hui confrontés à une situation intenable au sein de certaines entités.

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La situation dont il s’agit est un phénomène qu’on ne présente plus, car catastrophique et jetant du discrédit sur l’image d’une entité respectée et respectable : La Faculté des Lettres, Langues, Arts et Communication (FLLAC-UAC). De quoi s’agit-il ?

Il s’agit du retard notoire noté dans le paiement des perdiems de ces agents pourtant éléments de premier rang dans l’organisation des examens au sein des facultés.
Alors que l’année académique 2024-2025 est déjà imminente, ces acteurs dévoués n’ont toujours pas reçu les paiements 9 mois après. Dans une entité comme la FLLAC-UAC, des questions se posent sur ce qui constitue un blocage et un os dans la gorge du processus. Qu’est-ce qui est fait du Plan de Travail Annuel (PTA) voté en début d’année et les fonds alloués à ces activités pédagogiques ?

Ce retard dont personne ne comprend les réelles causes affecte directement le quotidien de ces agents externes qui, à quelques jours du démarrage des cours, sont indécis sur la possibilité pour eux de faire face à leurs charges de père, de mère, de tuteur et autres dans l’achat des kits scolaires et le paiement des contributions scolaires. Cette situation est d’autant plus préoccupante que l’éducation de leurs propres enfants, pour laquelle ils se battent, est en jeu.

Le Doyen Vincent Atabavikpo est-il informé de ce qui se passe ou a-t-il décidé de jouer à la sourde oreille ?

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Ce sont des questions légitimes qui méritent d’être posées face à la situation de ces valeureux collaborateurs. Piliers de premier rang dans l’organisation des examens, ils se retrouvent laissés pour compte, malgré leur contribution essentielle.

Une intervention du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique est essentielle pour mettre fin cette injustice. Il est urgent que les autorités interpellent les responsables administratifs chargés du paiement de ces acteurs afin que ces derniers puissent enfin entrer en possession de leurs perdiems. Le besoin est urgent, et l’heure n’est plus aux promesses sans suite.

Les membres de l’administration, qui continuent de négliger cette obligation, font preuve d’un manque de bonne foi inadmissible. Si nécessaire, une audition au service de comptabilité devrait être organisée pour faire la lumière sur les raisons de ces retards répétitifs.

De plus, ces acteurs dénoncent le mode de paiement des années antérieures, qui procédait par paiements fragmentés, et exigent cette fois-ci le règlement intégral de leurs perdiems. Ces paiements déchiquetés ne font que prolonger leur souffrance et leur incertitude.

Il est temps que la situation change, et que ces acteurs soient enfin récompensés de manière juste pour leurs efforts.
Avec toute la rigueur, la digitalisation des administrations publiques aujourd’hui, il est inconcevable au temps du président Talon de continuer à voir se développer et prospérer ce type de fonctionnement dans lequel la FLLAC-UAC s’érige en championne.

SWEDD

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