Ce mercredi 9 octobre, plus de 17 millions de Mozambicains sont attendus aux urnes pour des élections générales décisives. À Maputo, la capitale, les électeurs ont bravé la pluie pour accomplir leur devoir citoyen. Partout dans le pays, la participation semble importante, malgré des retards dans certains bureaux de vote. Ces derniers resteront ouverts jusqu’à 18h afin de permettre à tous de voter.
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Pour faciliter la participation massive, le gouvernement a décrété un jour de congé national. Les travailleurs des secteurs public et privé bénéficient de cette mesure exceptionnelle, un geste crucial puisque le scrutin a lieu en milieu de semaine. L’objectif est de maximiser la participation, alors que le pays traverse une période délicate.
Ces élections se déroulent dans un climat de tensions marqué par une crise économique persistante et une insécurité croissante, notamment dans le nord du pays. La région est régulièrement frappée par des attaques de groupes djihadistes, une situation qui inquiète de nombreux observateurs. Le nord du Mozambique, riche en ressources naturelles, est particulièrement vulnérable aux violences.
Afin d’assurer la transparence du scrutin, plus de 11 000 observateurs nationaux et plus de 400 observateurs internationaux ont été accrédités. Parmi eux figurent des représentants de l’Union européenne, de l’Union africaine et de la Communauté des pays de langue portugaise. Cette présence massive d’observateurs vise à garantir la crédibilité des résultats et à éviter toute contestation.
