Guinée équatoriale : Balthazar : le sexe crée l’hécatombe, une catastrophe sanitaire inévitable

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En Guinée équatoriale, le Directeur de l’Agence nationale d’investigation financière (Anif) Baltasar Engonga, est au cœur d’un scandale de sextape multiples. Des centaines de vidéos érotiques le montrant en ébat sexuel avec plusieurs femmes défraient la chronique aussi bien en Guinée équatoriale que dans la plupart des pays africains.

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Alors que la toile s’enflamme et que les spéculations vont bon train autour des raisons de ces scènes érotiques, la rédaction de votre journal se penche plutôt sur les implications de cette affaire. Les dernières informations qui fusent de la presse équato-guinéenne laissent croire que Baltasar Engonga est dépisté positif au VIH/Sida.

Pour les spécialistes en santé publique, notamment les épidémiologistes, cette affaire est « une catastrophe sanitaire ». Les spécialistes pensent que la société équato-guinéenne est exposée à une propagation des pathologies telles que le VIH/Sida, syphilis, l’hépatite, chancre mou et autres. Les trois premières infections sont celles les plus évidentes à contracter. L’acteur principal de ce qui s’apparente à des épisodes de film pornographique, Baltasar Engonga, aurait ainsi « distribué par reproduction dans une chaîne assez longue » ces maladies infectieuses.

Les partenaires des différentes femmes connues par Baltasar Engonga, les maris de ces femmes, les autres épouses et maîtresses de ces maris, les partenaires de ces maîtresses… Par chaîne de reproduction, les maladies sexuellement transmissibles distribuées par Baltasar Engonga, sont en partage dans la société équato-guinéenne.

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« Ce pays sera jonché d’infections sexuelles et de beaucoup de sidéens actuellement » et donc, « l’état équato-guinéen doit organiser une vaste campagne de dépistage de ces trois affections [VIH, syphilis, hépatite, Ndlr] au moins pour sauver la population », analyse et conseille un épidémiologiste contacté par notre rédaction. L’affaire Baltasar n’est pas à prendre à la légère. Dans les vidéos érotiques qui circulent, on voit Baltasar entretenir des relations sexuelles avec des femmes enceintes. De l’avis des spécialistes, des enfants naîtront avec le VIH/Sida.

Puisqu’une nouvelle infection pendant la grossesse augmente la charge virale et par conséquent augmente le risque de transmission du virus de la mère à l’enfant, expliquent les épidémiologistes. La chaîne de transmission des maladies ne concerne pas seulement le VIH/Sida.

Au-delà de la transmission du VIH de la mère à l’enfant, les spécialistes en santé font savoir que les enfants vont aussi  »chopper » de leurs mères les infections de syphilis et de l’hépatite. Le scandale des sextapes ne doit donc pas faire rire.

Les spécialistes recommandent donc un « état d’urgence sanitaire avec un dépistage obligatoire à caractère exceptionnel même si cela peut enfreindre la loi ». Par l’inconscience des femmes et la libido déraisonnée d’un seul homme, tout un État joue sa survie.

B. K. S

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