Viol de 2 filles dans le Couffo par Parfait Koudjoumè et Médard Tokounouvisso: Sexe en bandoulière, un policier et un radiologue emprisonnés

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(Le procès prévu le 10 février prochain au tribunal d’Aplahoué)

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Alors que le gouvernement s’emploie à promouvoir les droits de la gent féminine à travers des séances de sensibilisation, mais aussi de répression, certains citoyens indélicats continuent d’exceller dans les pratiques de violence basée sur le genre. Deux jeunes filles ont été malheureusement victimes d’acte de viol dans le département du Couffo. Le récit des faits est glaçant. De sources crédibles, les faits mettent en évidence deux agents publics, présumés auteurs de viol sur les sœurs consanguines C. M. et Cl. M., toutes âgées de 20 ans. Les deux agents publics ont nom : Parfait Koudjoumè, agent de la police républicaine en poste au commissariat central de Dogbo et Médard Tokounouvisso, agent de santé et radiologue en service à l’hôpital de zone de Klouékanmè. Selon nos recoupements, l’acte de viol commis simultanément par ces deux agents publics a eu lieu le 20 novembre 2020 dans l’une des chambres de l’hôpital de zone de Klouékanmè. En effet, le 20 novembre 2020, les deux sœurs de retour du domicile d’une tante ont été interpellées pour non-respect du code de conduite au carrefour giratoire de Klouékanmè. Conduites au commissariat central de la ville, renseignent nos sources, les sœurs M. auraient été invitées à sortir avec un responsable du commissariat avant de reprendre leur moyen roulant. Alors que ce dernier s’apprêtait, les sieurs Parfait Koudjoumè (agent de police) et Médard Tokounouvisso (radiologue en service à l’hôpital de Klouékanmè) ont conduit les deux sœurs dans l’une des chambres de l’hôpital de zone et les ont ensuite violées. Toujours selon nos sources, aux environs de 23 h, les deux sœurs ont été embarquées à bord d’un véhicule avec pour direction Abomey. Là-bas, les filles confient avoir été forcées à prendre des boissons alcoolisées et de la chicha. Sur le chemin du retour à Klouékanmè, les filles rapportées par nos sources, font savoir que le sieur Parfait Koudjoumè a violé et sodomisé C. M. et ceci, dans l’indifférence totale du conducteur et de l’agent de santé lui-même violeur tous à bord du véhicule. Quelques jours après ce viol, les deux sœurs sont retournées à leurs activités agricoles toujours à Klouékanmè. Mais C. M. se tordait de douleur et ne pouvait pas supporter les malaises au niveau de ses voies annales. C’est ainsi que les deux sœurs M. ont brisé le silence en dénonçant les deux violeurs. Le 8 décembre, une plainte a été déposée au Tribunal d’Aplahoué. Sur demande du procureur, le test de grossesse effectué sur C. M. s’est révélé positif. Alors que l’instruction judiciaire est en cours, les services compétents qui suivent de près le dossier accusent les agents publics impliqués dans cet acte de viol, d’abus d’autorité, de pratiques sexuelles dégradantes, d’incitation à la toxicomanie, d’exposition aux Maladies sexuellement transmissibles, à la Covid-19, etc.

Aux dernières nouvelles, gardés à vue pendant plusieurs jours, les deux violeurs, Parfait Koudjoumè (agent de police) et Médard Tokounouvisso (agent de santé radiologue) ont été déposés à la prison civile de Lokossa ce lundi 18 janvier 2021. Le procès, selon nos sources, est prévu pour le 10 février prochain. Ces deux violeurs connaîtront leur sort à son issue. Mais déjà les associations et organisations de défense des droits de femme se mobilisent.

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