
Duduzile Zuma-Sambudla, fille de l’ex-président sud-africain Jacob Zuma, est poursuivie pour incitation aux violences qui ont secoué l’Afrique du Sud en juillet 2021. Les événements ont causé la mort de 350 personnes. Elle est accusée d’avoir utilisé les réseaux sociaux pour attiser les émeutes. Un chef d’accusation qu’elle rejette et dénonce un procès politique dirigé contre son père, aujourd’hui leader du parti d’opposition uMkhonto weSizwe (MK).
Selon les informations, la militante politique s’est rendue volontairement aux autorités le 30 janvier dernier. Après une première comparution, elle a été libérée sous avertissement, en attendant son procès prévu le 20 mars prochain devant la Haute Cour de Durban.

La justice lui reproche d’avoir soutenu publiquement, via ses publications en ligne, les manifestations violentes déclenchées après l’incarcération de son père. Ces faits, passibles de lourdes sanctions en vertu du droit sud-africain, pourraient être requalifiés en actes de terrorisme.
Les émeutes de juillet 2021 avaient principalement touché Johannesburget le KwaZulu-Nata. Ceci, après l’emprisonnement de Jacob Zuma pour son refus de témoigner dans une affaire de corruption.
Médard CLOBECHI
