Budget participatif : Les efforts consentis par Alcrer et Social Watch Bénin exposés

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Progressivement, l’Ong Alcrer et Social Watch Bénin accompagnent les dirigeants à éradiquer l’hérésie financière dans les communes tout en œuvrant pour la gouvernance participative. Ainsi, ont-elles activement œuvré pour l’instauration du Budget participatif dans les communes. Ce 20 octobre 2020, les deux Organisations promotrices des outils de participation citoyenne dans les communes, ont exposé aux journalistes, leurs contributions à l’expérimentation et à l’adoption de ce Budget participatif au sein des collectivités locales. Ceci, dans le cadre de la poursuite des activités du Programme de participation citoyenne aux politiques publiques au Bénin (Programme PartiCiP II).

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Il faut préciser que le Budget participatif est anodin et mieux, s’inscrit dans la bonne gouvernance. Les explications données par Martin Assogba, président du Comité de pilotage et de suivi (Cps) du Programme PartiCiP II au cours de la conférence de presse le confirment. « En adoptant le Budget participatif comme politique de gouvernance à la base, les élus locaux donnent l’occasion aux citoyens de jouir du droit de participer à l’identification, la mise en œuvre et de suivi des politiques de développement dont ils sont les bénéficiaires finaux », a-t-il déclaré. Ce qui justifie d’ailleurs la grande importance accordée au budget participatif en tant qu’approche de gouvernance concertée et inclusive par l’Ong Alcrer et Social Watch Bénin.

Des résultats déjà visibles …

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Les populations consomment déjà les fruits du Budget participatif. À titre illustratif entre autres, « la commune d’Adjarra a consacré en 2018, 7% de son budget d’investissement au Budget participatif, soit 53.millions de francs CFA. Athiémé a, de son côté, consacré 15% de son FADeC non affecté au Budget participatif, soit environ 30 millions de francs CFA. Boukoumbé a dédié 10% de son Programme Annuel d’Investissement au Budget participatif, soit 192 millions de francs CFA », a précisé le président Assogba. Il faut reconnaître que ces Fonds en étiquetage « budget participatif » ont servi à la réhabilitation des voies rurales, des forages, la construction des modules de classes, etc. Et tout ça grâce aux multiples initiatives rendues à l’endroit des autorités communales et préfets aux fins de leur faire adhérer à la mise en œuvre du Budget participatif (BP) pour l’intérêt supérieur des administrés.

« La seconde phase du Programme PartiCiP démarrée en août 2017 a permis d’organiser du 7 au 16 août 2018 dans 62 communes, des séances d’information animées par les Facilitateurs BP pour susciter l’adhésion des élus locaux à cette nouvelle approche de gouvernance participative », a ajouté le premier responsable d’Alcrer.

En clair, les explications lucides du président de Cps/PartiCiP II renseignent généralement que le Budget participatif (BP) est adopté dans toutes les 77 communes sous les ovations des citoyens. Et les Cellules de participation citoyenne sont également présentes dans les 77 communes à titre représentatif des deux Organisations dans l’optique de veiller à la transparence dans la gouvernance locale pour le bien-être des populations.

Pour le président Assogba, le Budget participatif est un mécanisme par lequel les populations décident de l’affectation de tout ou partie des ressources publiques disponibles, ou sont associées aux décisions relatives à cette affectation et en assurent le suivi. « C’est donc un processus de démocratie directe qui confère à la population, sous l’encadrement des élus, le pouvoir de délibérer, de planifier et de contrôler les affaires publiques locales et qui met les citoyens au centre du processus de décisions. Il leur donne l’occasion de décider de l’allocation des ressources, de faire une priorisation des dépenses », a-t-il expliqué avant d’expliquer que le Budget participatif n’est pas à confondre avec le budget communal classique en insistant qu’avec le Budget participatif, le citoyen passe du simple statut d’observateur à celui de participant au processus de définition, de mise en œuvre et de suivi de la politique publique locale.

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