Si les différents partis s’attèlent actuellement à la préparation de cette échéance électorale, tous les acteurs politiques et la société civile se concentrent sur le parrainage, qui est devenu aux yeux de beaucoup d’observateurs un filtre sélectif empêchant plusieurs de tenter leur chance de briguer la magistrature suprême. La campagne n’a pas encore débuté, mais les principaux leaders politiques des partis légalement constitués et leurs lieutenants ont les yeux rivés sur le parrainage. En début de semaine écoulée, la Céna l’institution chargée d’organiser les élections a donné de la voix pour dissiper les inquiétudes des acteurs politiques et de la société civile, après la sortie du ministre de la Communication porte-parole du gouvernement sur la question. On retient que selon la lecture faite par la Céna, le parrainage ne saurait empêcher les candidats d’aller à cette élection. L’institution garantit la confidentialité du parrainage. « Les parrainages sont recueillis sur des formulaires nominatifs mis à la disposition des élus concernés par la Céna pour les candidats à l’élection du président de la République. Un élu ne peut parrainer qu’un seul et unique duo de candidats. Pour sécuriser les élus et les mettre à l’abri des pressions, la Céna dès qu’elle recevra des dossiers de candidatures ne publiera pas les noms des élus qui ont parrainé tel ou tel candidat. La Céna garantit l’anonymat du parrainage », a indiqué Abou Adam Soulé, commissaire à la Céna. Il ressort que des élus de la mouvance peuvent parrainer des candidats de l’opposition. L’élection présidentielle étant en effet, celle qui restructure le champ politique pour 5 ans. C’est donc à partir de la désignation du président de la République que l’ensemble de la vie publique s’organise. Vivement que les acteurs impliqués dans la bonne organisation de cette élection jouent leur partition afin que ceux qui désirent y participer puissent.
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