Harcèlement sexuel au complexe scolaire de Agblangandan : Le directeur Honlonsou Kouyonou déchargé avec un « sexe incontrôlable »

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Zéro harcèlement dans les écoles maternelles et primaires au Bénin. C’est le leitmotiv du gouvernement du Président Patrice Talon qui ne veut concéder aucune tolérance aux auteurs des faits de harcèlement. La preuve, ces derniers jours, le sieur Honlonsou Kouyonou a été déchargé de ses fonctions de directeur de l’école primaire publique Agblangandan B. Il a été déchargé pour fait de harcèlement sexuel. Sa victime est une institutrice se retrouvant dans le même espace de travail.

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Selon nos sources, les faits remontent à 2019. En fin d’année 2019, le sieur Honlonsou Kouyonou, qui a perdu le contrôle de son sexe a commencé à harceler sexuellement une maîtresse du groupe A du complexe scolaire Agblangandan. Au retour des congés de fin d’année, en 2020, nos sources renseignent que les appels incessants, les audios WhatsApp et les messages du directeur bourreau à l’endroit de la victime se sont multipliés. Excédée, laissent entendre nos sources, l’enseignante Kakaï Glèlè Diane (la victime) s’est résolue à saisir la hiérarchie. Dame Kakaï Glèlè Diane a alors saisi le ministre des Enseignements maternel et primaire par une lettre de dénonciation. Ladite lettre a été enregistrée au secrétariat particulier du ministre le 3 février 2020. Nos sources informent que le 10 février, soit une semaine après l’introduction de la plainte, le ministre des Enseignements maternel et primaire a dépêché une équipe d’inspection sur le terrain. Cette équipe est composée du Directeur de l’Enseignement primaire, du conseiller juridique du ministre des Enseignements maternel et primaire ; et s’est rendue sur le terrain avec le directeur départemental de l’Enseignement primaire de l’Ouémé et du Chef de la région pédagogique numéro 34. Se targuant d’être dans les bonnes grâces du chef de la circonscription scolaire et ayant même affirmé à la victime sic (…) je détiens les testicules du Crp Koto Gaston en main (…), nos sources font savoir que le directeur Honlonsou Kouyonou pensait bénéficier d’une quelconque protection. Mais très vite, les choses vont tourner court pour le directeur harceleur. Selon nos sources, une confrontation a été faite entre la victime et son bourreau. Avec les preuves à charges, les messages et les audios whatsapps, le directeur Honlonsou Kouyonou a avoué les faits à lui reprochés et a sollicité la clémence de l’équipe d’inspection avec des excuses. Mais la victime Kakaï Glèlè Diane n’est pas un cas isolé. Le directeur Honlonsou Kouyonou serait coutumier du fait. Selon nos sources, une autre enseignante a déposé la veille de cette mission d’inspection une autre lettre de dénonciation. La deuxième plaignante a été aussi écoutée. Ici encore, le directeur Honlonsou Kouyonou a été pris la main dans le sac. Le rapport a été transmis au ministre des Enseignements maternel et primaire. Choqué par le comportement de cet enseignant, directeur d’école, le ministre des de tutelle a transmis la plainte et le rapport au Conseil national de l’éducation (CNE). Nos sources font savoir que le directeur au « sexe en bandoulière » Honlonsou Kouyonou et sa victime Glèlè Kakaï Diane ont été invités par le CNE le 17 juillet pour une seconde confrontation. Nos sources informent que devant la commission du CNE, le directeur Honlonsou Kouyonou a avoué les faits et s’est confondu en excuses. Les faits sont suffisamment graves et intolérables dans l’administration béninoise. La semaine écoulée, le directeur Honlonsou Kouyonou a été déchargé et mis à la disposition de la direction départementale des enseignements maternel et primaire compétente. De sources dignes de foi, le directeur harceleur démasqué ne pourra plus occuper un poste de direction au cours de cette année. Selon nos sources, une procédure judiciaire n’est pas exclue. Le directeur Honlonsou Kouyonou subira les rigueurs du Code pénal qui prévoit des sanctions en matière de harcèlement sexuel en milieu de travail au Bénin. Cette double procédure disciplinaire et judiciaire sera un cas d’école pour dissuader d’autres agents de l’administration béninoise tentés par le harcèlement sexuel.

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