Ce mardi 19 janvier, la République islamique d’Iran a décrété des sanctions à l’encontre du président américain Donald Trump et de plusieurs de ses ministres ou conseillers ayant pris une part active dans la campagne de «pression maximale» engagé contre ce pays (Iran,ndlr).
Les sanctions prises par la diplomatie iranienne à la veille de la descente du pouvoir de Donald Trump, s’entendent par une interdiction de voyager ainsi qu’un gel des actifs financiers que le 45è Président des États-Unis et les autres responsables américains visés posséderaient en Iran.
Le ministère iranien des Affaires étrangères à travers un communiqué à annoncé que ces dispositions ont été prises en vertu d’une loi de 2017 intitulée «Combattre les violations des droits humains, l’aventurisme et les actions terroristes des États-Unis dans la région».
Au nombre des personnes visées par les sanctions iraniennes, outre le Président Donald Trump, on note son ministre des Affaires étrangères, Mike Pompeo, le secrétaire au Trésor, Steven Mnuchin, l’ancien ministre de la Défense américain Mark Esper, l’ex-directrice de la CIA Gina Haspel, l’ancien conseiller à la sécurité nationale de Trump, John Bolton, l’ex-émissaire de Trump pour l’Iran Brian Hook, et son successeur Elliott Abrams.
Rompues depuis 1980, les relations entre Washington et Téhéran sont très tendues. Le Président américain élu qui prête serment ce 20 janvier, Joe Biden, devra prendre les dispositions, comme il l’a annoncé à plusieurs reprises, pour ramener les Etats-Unis dans l’accord sur le nucléaire iranien, duquel Donald Trump est sorti en 2018 tout en rétablissant les sanctions américaines levées en 2015.
