Cour suprême : le document des études réalisées remis à Ousmane Batoko

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Le document des études intitulées « Autour de l’État, des droits et de la justice » a été officiellement remis ce lundi au président sortant de la Cour suprême du Bénin Ousmane Batoko, au siège de ladite juridiction, en présence des présidents de quelques institutions et du Médiateur de la République, des universitaires, des personnalités et des acteurs impliqués.

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Volumineux de 615 pages, le document réalisé est composé d’articles et de témoignages, en l’honneur du président de la Cour Suprême Ousmane Batoko.
Selon la secrétaire générale de la Cour suprême du Bénin et codirectrice des études, le professeur Dandi Gnamou, les études Ousmane Batoko ont une histoire.

Le bureau de la Cour suprême, explique-t-elle, avait souhaité immortalisé l’action du président d’institution par un colloque intitulé : « Autour de l’État, des droits et de la justice », dix années de contribution au développement par la Cour suprême. L’objectif clair, précise le professeur, était de réaliser le bilan des dix dernières années de la Cour suprême en hommage au président de l’institution. Un projet qui à l’en croire, s’est vu transformer en un ouvrage qui rassemble des articles et témoignages en l’honneur de Ousmane Batoko, à cause de la recrudescence de la COVID-19 à la fin de l’année 2020. D’où un livre d’ami.

« Ce livre d’un volume total de 615 pages est riche de trente-deux témoignages et contributions. Précédé de la déclinaison de la carrière du dédicataire, illustré en image, il s’achève par une sélection des arrêts rendus par la section électorale contentieuse, que le président Ousmane Batoko a présidée lors de la gestion du contentieux des élections communales et municipales de mai 2020 et le dernier discours de la rentrée judiciaire », a souligné le professeur Dandi Gnamou avant de saluer la contribution de tous les acteurs, qui ont œuvré à la réalisation du document.

Au nom de l’ensemble des témoins de l’ouvrage, Maître Robert Dossou a remercié l’équipe qui a réussi à livrer l’ouvrage. Pour lui, Ousmane Batoko est en train de partir de la Cour suprême après un mandat de dix ans pour revivre dans d’autres dimensions. « Je le connais. C’est un entrepreneur. C’est un homme plein d’initiatives. Il ne va pas s’immerger et se laisser déborder par un repos ni par une retraite quelconque. Il va encore entreprendre. Il va nous surprendre dans d’autres secteurs de la vie », a-t-il laissé entendre sur l’homme qu’il dit avoir surnommé l’insubmersible.

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Abondant dans le même sens, le professeur Théodore Holo, au nom des contributeurs scientifiques est revenu pour sa part sur les raisons qui l’ont motivé à faire un témoignage pour un homme public en lieu et place d’un hommage à un ami qui selon lui, a consacré sa vie à se battre pour les valeurs démocratiques. « Le choix de l’homme public était le plus important », a-t-il soutenu à cet effet.

En sa qualité de présidents des chefs d’institution, le président de la Cour constitutionnelle, Joseph Fifamè Djogbénou a présenté ses félicitations à Ousmane Batoko pour sa grande contribution dans le cadre de l’animation de la vie des institutions.

« Il est de ceux qui partent en restant. Il est de ceux qui se retirent sans être à la retraite. Il est de ceux qui éclairent en restant derrière la lumière. Et c’est pour cela que ce faisant, j’ai l’impression et j’ai espoir que ce n’est pas une remise, c’est une transmission qu’il transmet à ma personne et à ma génération. Le flambeau et l’esprit du service de l’État. Qui qu’ils soient, quels que soient les gouvernants qui le dirigent, Batoko a toujours servi », a laissé entendre Joseph Djogbénou, avant de notifier que la seule devise qu’il a retenue du parcours de l’homme est « servir l’Etat, servir l’Etat de toutes ses forces, de toute son énergie ».

« C’est cela, c’est ce qui fait que je suis fier de vous remettre ces études », a poursuivi le président de la Cour constitutionnelle avant de remettre le document à Ousmane Batoko par le truchement de sa femme.

« Ce qui compte dans la vie, ce n’est pas simplement et seulement d’avoir vécu. C’est la différence faite dans la vie des autres qui définit le sens de la vie que nous avons menée », a indiqué Ousmane Batoko, citant Nelson Mandela pour dire sa sensibilité, sa gratitude et sa reconnaissance aux uns et aux autres pour leurs différents témoignages et les études faites en son honneur.

« Ce livre d’ami que vous m’offrez sera mon livre de chemin les tout prochains jours. Je vais dévorer vos textes que je n’ai pas encore tous lus », a-t-il assuré par ailleurs.

SWEDD

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