Messages à Modeste Kérékou : Madougou avoue

2 158
Banniere GKS

« Quand on enferme la vérité sous terre, elle s’y amasse, elle y prend une force telle d’explosion, que, le jour où elle éclate, elle fait tout sauter avec elle », a averti Émile Zola. Ainsi en est de l’affaire Reckya Madougou, qui fait le tour des médias nationaux et internationaux. Dans cette rocambolesque, on se défend à cours de déclarations, les unes plus tendancieuses que les autres, les élucubrations de Modeste Kérékou, selon les opposants sont devenues une vérité.

- Advertisement -

Dans sa livraison du jour le quotidien béninois Matin Libre réputé proche de l’opposante arrêtée et gardée dans les liens de la détention pour financement du terrorisme, a tenté vainement de rétablir la vérité, sa vérité sur une probable restitution de la réalité des faits par Reckya Madougou. Dans ladite déclaration, elle a reconnu poing levé avoir envoyé des messages au ministre Modeste Kérékou. Un élément modificateur qui est intervenu dans la série d’actions et prouve à suffisance les manœuvres simiesques de l’opposante qui voulait en finir avec le régime Talon. À lire l’article de Matin Libre, on note sans fausse modestie ni partie prise une justification qui semble être loin de convaincre. Mieux, on se demande si toutes les formules belliqueuses utilisées là se justifient-elles pour une démarche de plaidoyer, de conciliation? On a du mal à croire.

Banniere carrée

Si c’était réellement pour les raisons évoquées et rapportées par nos confrères, elle n’allait pas effacer les messages. Elle lui expliquerait le sens de la démarche. Et puis, « Patrice Talon les énerve », « mener offensive » et autres formules guerrières, ce ne sont pas pour faire plaisir qu’on utilise ces genres de formule. Reckya Madougou a peut être oublié que qu’en une affaire aussi grave comme celle-ci est devant les juridictions, on s’abstient de faire des déclarations du genre.

La sagesse exige de garder le silence, car comme le rappelle un principe de droit, tout ce que vous direz pourra être retenu contre vous.

Arrêtée le 03 mars 2021 dans la soirée, au pont de Porto-Novo après un meeting du FRD (Front pour la Restauration de la Démocratie) dans la ville capitale du Bénin, Reckya Madougou attend son jugement.

2 commentaires
  1. […] AUSSI : Messages à Modeste Kérékou: Madougou […]

  2. EFELDÉ dit

    Messieurs les journalistes, on voudrait bien vous lire et comprendre.
    Si seulement vous pouvez vous exprimer en FRANÇAIS FACILE, NORMAL.
    Merci et pitié pour nous autres qui ne sommes, ni DOCTEURS, NI INSPECTEURS DES FINANCES.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

error: Content is protected !!