Bénin : « Iréné AGOSSA confond tout, comme d’habitude », signe Gilles GOHY

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« Si on félicite un pays au moment où sa population est affamée, incapable de réaliser l’autosuffisance alimentaire, c’est une nouvelle forme de colonisation que nous ne comprenons pas », a confié Iréné AGOSSA à la Radio Royal Fm d’Abomey. Cette affirmation du candidat malheureux à la dernière élection présidentielle, relayée par des web-médias, est erronée selon le socio-politologue Gilles Expédit GOHY.

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Dans une tribune dont la Rédaction de votre web média LE POTENTIEL a pu avoir copie, l’Universitaire, a relevé 26 observations qui font noter l’impertinence de la pensée de Iréné AGOSSA. En clair, le décryptage de l’Universitaire fait retenir que l’Opposant-président du parti RLC ne serait pas éligible pour analyser objectivement l’actuelle crise alimentaire à laquelle le pays est confronté. Car, « son auteur (…) confond tout, comme d’habitude », a lancé le professeur, ancien Directeur Adjoint de Cabinet du ministère de la Communication et de la Poste pour clouer le bec à Iréné AGOSSA.

(Lire ci-dessous l’intégralité de la tribune du Socio-politologue)

La glose ironique de M. Iréné AGOSSA « si on félicite un pays au moment où sa population est affamée, incapable de réaliser l’autosuffisance alimentaire, c’est une nouvelle forme de colonisation » a seulement ceci d’admirable qu’elle ressemble totalement à son auteur qui confond tout, comme d’habitude !

Elle appelle carrément les observations suivantes :

A- Cette verte notule, en soi, est une inquiétante strophe et désolante ineptie :

  • inquiétante strophe, parce qu’elle mélange allègrement tout, en entretenant une confusion de genre qu’on ne peut laisser passer. Ce n’est pas sérieux !
  • désolante ineptie parce qu’elle pousse le lecteur à s’interroger sur la capacité intrinsèque de l’auteur et sa bonne foi à livrer un commentaire de la situation utile, c’est-à-dire cohérent et structuré ; ce qui n’est malheureusement pas le cas actuellement !

B- Tous ceux qui, (comme moi), suivent avec une once de bienveillance l’actualité nationale et la presse internationale ont ainsi noté avec forte stupéfaction et grande désapprobation cette argutie du sieur Iréné Agossa.

À ma connaissance de l’Histoire sociopolitique africaine, le Bénin n’eut qu’un seul colonisateur, à savoir: la France ! À travers le Ministre de l’Économie et des Finances Romuald WADAGNI, ce pays a-t-il récemment félicité le Bénin pour ses prouesses diverses ? Voyons, M. Iréné Agossa ! Un peu de modération et de retenue! Sommes-nous dans le même pays ?

C- À mon sens, à moins de végéter dans la démagogie permanente qu’on lui connaît comme une seconde nature, M. Iréné Agossa ne peut restaurer une quelconque confiance, par ses propos infâmants plutôt troublants et déstabilisateurs pour le Citoyen ordinaire, simple et honnête par principe!

D- Contrairement à l’auteur, ce citoyen ne vivote pas dans des circonvolutions politiciennes minables, rien que pour dénigrer ce que fait la Gouvernance du Président Patrice TALON !

E- Contrairement au politicien actant, ce citoyen ne patauge point dans la fange sclérosante de la mauvaise foi agissante de certains politiciens ! Il désire plutôt ardemment des propositions concrètes pour améliorer son quotidien…

F- À la charge de M. Iréné Agossa, l’Opposition constructive dont le Bénin a besoin n’est pas celle-là qu’il veut prétentieusement incarner ! Quelqu’un qui joue les oiseaux de mauvais augure pour embrouiller les gens simples et bienveillants est simplement un ennemi du Peuple !

G- À mon humble connaissance, le digne Peuple Béninois n’a pas besoin d’une Opposition subversive, systématiquement négative: un groupuscule malfaisant prompt à detruire, une engeance qui cherche constamment à poignarder La Rupture dans le dos afin de jeter de nouveau dans le désarroi, les communautés béninoises désormais affranchies de l’aventurisme et des affres de la précarité !

H- Ce peuple n’a pas besoin d’un groupuscule d’agitateurs nuisibles chargés de distraire le Peuple Béninois de son engagement pour « Le Développement, ça y est ! »

I- Le vaillant peuple du Bénin s’attend effectivement à ce que des choses rassurantes et constructives lui soient livrées, à son grand bonheur, par des politiciens à qui il aurait peut-être commis l’erreur de faire confiance, comme vous. Disqualifié pour, aucun politicien de cette mouvance ne devrait pourtant vomir sur ce que ce Peuple applaudit actuellement!

J- S’étonner négativement des félicitations reçues par le Ministre des Finances du Bénin, à la gloire du pays, est juste une erreur stratégique qui montre une certaine incapacité de l’auteur à discerner le bon du mauvais pour le pays.

K- S’en offusquer relève simplement de la jalousie maladive de M. Iréné Agossa envers les succès continûment engrangés par le Bénin. Ce faisant, le chef de son parti montre de nouveau la sempiternelle mauvaise foi qu’on lui connaît depuis toujours. On devrait pourtant s’assagir avec l’âge !

L- À moins d’encourager les fuites frauduleuses transfrontalières des produits vivriers, l’ancien Directeur général de la SONACOP qui fit faillite (comment s’en étonner avec un personnage pareil ?), peut-il nous doigter un quelconque pays de notre sous-région africaine à encore détenir l’autosuffisance alimentaire dont il parle si maladroitement avec beaucoup d’insuffisances ?

M- À décharge, M. Iréné Agossa est dans son rôle de manifestant bruyant de mauvaise foi agissante — donc, d’agitateur politique — et je le comprends aisément ! Mais, la décence veut que l’élégance intervienne en politique pour lui offrir une certaine noblesse dont elle veut bien se vanter parfois!

N- Je ne suis pas politicien et seule ma naïveté procerbiale me permet de conseiller ce qui suit au « chef de Parti » Iréné Agossa :

« Si j’étais vous, au lieu de me gausser d’arguties stériles ou de me goncer de vilénies stérilisantes contre la gouvernance du Président Patrice TALON qui accumule contre vents et marées des succès retentissants à l’immense envie des pairs, je ferais plutôt preuve d’humilité pour aller à son école, afin d’apprendre à gouverner avec succès. Vous pourrez éventuellement, en politicien retors que vous êtes, lui manifester, comme à votre habitude, de l’ingratitude, après avoir renforcé vos connaissances générales en matière de bonne gouvernance et votre leadership vermoulu insusceptible de me faire vous gagner le pouvoir, un jour ! Ce qui ne me semble pas évident, avec votre comportement actuel ! »

O- C’est quand même heureux que le Présidentiable Iréné Agossa ait reconnu une certaine importance à la dette, oubliant certainement par mauvaise foi agissante que, l’on ne prête qu’aux riches, aux personnes crédibles.

P- On doit pourtant lui objecter que la dette n’est jamais directement contractée pour automatiquement générer l’autosuffisance alimentaire mais plutôt la promouvoir par les conditions de son utilisation, M. Iréné Agossa !

Q- Je ne connais pas de pays parti s’endetter pour automatiquement tomber dans l’autosuffisance alimentaire qu’il aura réussie, du simple fait de l’emprunt.
Et vous, M. Iréné Agossa, en connaissez-vous ?

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R- Il est franchement regrettable que celui-là qui rêve de diriger le Bénin ne sache point qu’il n’arrivera jamais à l’autosuffisance alimentaire avec cette mentalité de dénigrement de la dette !

S- Vous êtes vraiment affligeant de pourfendre le régime du Président Patrice TALON que vous accusez erronément d’être responsable de l’incapacité d’un certain Béninois à « s’acheter du gari » ou du niébé, pourquoi pas !
Mais, votre exemple d’ailleurs malheureux, est très mal choisi.

T- En effet, connaissant bien la dynamique dans le secteur agricole en général et de celui du vivrier, en particulier, je peux vous informer que le Président Patrice TALON n’est pas le responsable ou le commandeur des aléas climatiques dont la pluviométrie, le nœud gordien, est la seule responsable !

U- Quand on sait que le paysan de Dòvikôgbé, Djidja, Agounnan ou de Tindji, par exemple, s’est vu obliger ces quinze derniers mois au moins, de courir après le manioc jusqu’à la lisière de Bantè ou de Bassila avant de faire du gari, en bon politicien ambitieux de gouverner le Bénin, vous ne pouvez pas commettre la grossière erreur de supputer un court instant que c’est la Gouvernance du Président Patrice TALON qui est responsable de cette malheureuse situation.

Un peu de sérieux, Monsieur le « Chef de Parti » Iréné Agossa !

V- Une attitude constructive responsable aurait par exemple consisté en des propositions de sorties immédiates de crise sans être, comme vous, dans une quelconque posture de récupération politicienne de cette situation passagère de difficultés d’accès aux produits vivriers de première nécessité !

W- Au lieu de penser surfer sur cette conjoncture économique défavorable, comme vous en avez l’habitude, les politiciens de ce bord, doivent s’accorder, pour soulager les populations, sans qu’une quelconque chasse à la sorcière soit utile!

X- Le Bénin n’est pas un îlot isolé dans le concert des Nations et n’est pas le seul pays concerné par cette déconvenue conjoncturelle de rareté de produits vivriers, qui n’a pas besoin de déversement de théories économétriques sybillines pour sa résolution !

Y- Pluviométrie défaillante et contrebande transfrontalière de produits vivriers, au grand désarroi des communautés béninoises, voilà les principaux coupables de la situation.

Pour ma part, j’hésite à croire que ce soit le fait de mauvais politiciens véreux ou corrompus. Ce serait simplement abject et abominable !

Z- Par ailleurs, je dois vous rappeler qu’en microéconomie 1ère année, il y a les concepts fondamentaux de « produit substitut » et d »utilité marginale »!

Pour dire simple et court, un consommateur parfaitement rationnel qui ne peut manger du pain viennois avec du beurre pasteurisé de Dijon (ou de Marseille), aura la même satisfaction du petit déjeuner bienfaiteur accompli avec son pain ordinaire (pain sôkôl) badigeonné de margarine (huile colorée et aromatisée qu’on appelle abusivement « beurre »). Renseignez-vous donc, Monsieur le Présidentiable !

Donc, à défaut de « gari » ou de « niébé », pourquoi ne pas réfléchir et faire adopter d’autres produits substituts, sans être obligé de pleurnicher et d’accuser à tort une Gouvernance du Président Patrice TALON, totalement volontariste qui réussit, en dépit des nombreuses difficultés qui en jonchent le parcours ?

Il s’agit donc de positiver la situation actuelle et on se rendra aisément compte que les ménages béninois essentiellement de forte résilience, peuvent aisément innover en arts culinaires nouveaux, pour subjuguer une détresse alimentaire passagère que le Président Patrice TALON n’a créée en rien, mais qu’il s’acharne à juguler, avec des résultats déjà probants !

Seule la mauvaise foi agissante des politiciens comme vous empêche de voir, M. Le « Chef de Parti » !

Au demeurant, M. Iréné Agossa, par sa vilaine strophe, a essayé de se rendre intéressant dans une arène sociopolitique qui l’observe avec un sourire goguenard, en ramant à contre-courant, sur des situations dont il maîtrise mal les jeux et les enjeux.

Mais il a lamentablement échoué parce qu’il n’est même pas parvenu à troubler les acteurs béninois quotidiennement chevronnés à construire le Bénin, à son grand désarroi.

La Gouvernance du Président Patrice TALON, solide comme un roc, n’est pas responsable de tous les péchés d’Israël actuels: laissez donc l’homme continuer de nous développer le Bénin qui en a toujours besoin!

S’il vous plaît, M. Iréné Agossa !

Cessez donc de vouloir distraire, en laissant donc de côté

1- toute démagogie outrancière pénible mais a priori déjà inopérante parce que nous vous connaissons dans votre grande capacité à travestir la réalité et à nuire !

2- tout sophisme de mauvais aloi comme vous savez malheureusement le faire, pour plutôt contribuer au développement de ce pays que vous rêvez de diriger !

Nous savons tous d’où vous venez et où vous allez !

Une certitude demeure : en matière de crédibilité dans le discours et la structuration de l’action pour l’activité efficiente, la gouvernance du Président Patrice TALON demeure inégalée et vous le savez très bien !

C’est ce que J’AI encore pensé !

Professeur Gilles Expédit GOHY,
Sociologue – Statisticien Démographe et Politologue,
Maître de Conférences en Sociologie du Développement,
Ancien Directeur Adjoint de Cabinet du Ministère de la Communication et de la Poste,
Auteur du livre « Education et Gouvernance Politiques au Bénin du Danxômè à l’ère démocratique », en vente à la librairie Notre Dame de Cotonou et aux Editions L’Harmattan à Paris

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