Cherté de la vie: Akotègnon et cie sensibilisent les populations des 2e et 3e arrondissements de Cotonou

Démarrée le 12 mai dernier, la tournée nationale d’information et de sensibilisation des populations sur la cherté de la vie se poursuivi à travers tout le pays. Ce lundi 16 mai, la délégation gouvernementale était aux contacte des populations des 2e et 3e arrondissements de la ville de Cotonou.

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Cette rencontre qui a eu pour cadre la maison des jeunes d’Akpakpa a permis aux émissaires de l’exécutif que sont Raphaël Akotègnon de la Décentralisation et de la Gouvernance Locale, Véronique Tognifodé des Affaires Sociales et de la Microfinance, Hamet Aguèmon ministre conseiller chargé des investissements appuyés par le maire de Cotonou, le préfet et autres cadres d’exposer à l’assistance les vraies raisons de l’augmentation des prix de certains produits de grande consommation.

Selon les explications de ces derniers qui se sont exprimés en langue locale pour la plupart, la cherté actuelle de la vie est d’abord due à la pandémie de Covid-19 qui a impacté négativement toutes les économies du monde, puis l’invasion de l’Ukraine et les sanctions imposées à la Russie ainsi que la crise sécuritaire dans le Sahel.

A en croire le ministre de la Décentralisation Raphaël Akotègnon qui a préféré s’exprimer en langue Goun pour mieux passer son message, le Bénin n’est pas le seul pays qui vit la cherté de la vie, ailleurs les gens vivent le pire. « Face à cette situation, le chef de l’Etat et son gouvernement ont pris plusieurs mesures pour soulager les peines des populations. Il s’agit notamment de la subvention et l’exonération des taxes douanières sur certains produits de grande consommation, des engrais agricoles, de l’huile, du riz et autres à hauteur de 80 milliards de francs fcfa, sans occulter l’interdiction de sortie du territoire national de plusieurs produits viviers », a-t-il laissé entendre. En réponse à ceux qui estiment que dans des pays voisins du Bénin, la bouteille du gaz domestique coûte moins cher, le ministre de la Décentralisation a été on ne peut plus clair. « Les réalités ne sont pas les mêmes partout. Chaque pays avec ses spécificités. Au Bénin, ce sont des particuliers qui opèrent dans ce secteur, ce qui n’est pas le cas ailleurs où c’est l’Etat même qui commercialise ces produits. Les intrants agricoles par exemple coûtent très moins chers au Bénin que dans plusieurs autres pays de la sous-région. Depuis 5 ans, la production agricole du Bénin triplé. Tout ceci à cause des multiples efforts du gouvernement Patrice Talon », poursuit Raphaël Akotègnon qui a une fois encore invité les populations à la patience et à savoir raison gardée.

Les habitants des 2e et 3e arrondissements de Cotonou présents à cette rencontre ont aussi l’occasion pour soulever leurs inquiétudes et faire part de leurs besoins urgents. Aussi, n’ont-elles pas manqué de faire des propositions à la délégation gouvernementale en vue de l’amélioration de la situation pour le bonheur de tous les Béninois.