Droits des enfants et violences en milieu scolaire : la DDASM en campagne dans les collèges et lycées du Couffo

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Le directeur départemental des Affaires Sociales et de la Microfinance (Ddasm) du Couffo, François Zinsou, a entamé avec son équipe depuis mercredi 25 mars 2021 une tournée de sensibilisation sur les mesures de protection des droits des enfants et les dispositifs de dénonciation anonyme contre les violences et abus dans les lycées et collèges d’enseignement secondaire général de sa juridiction territoriale.

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Cette campagne vise à outiller les chefs d’établissements, les enseignants, les parents, les apprenants et les restauratrices de collège sur les différents types de violence en milieu scolaire et les comportements à adopter pour permettre que les apprenants jouissent véritablement de leurs droits.

De Dogbo à Toviklin, d’Aplahoué à Djakomoey, la mobilisation a été saluée et des plans d’actions pour la protection des droits des enfants ont été élaborés par chaque établissement. « Nous avons initié cette formation en partenariat avec Plan international Bénin suite à un constat partagé de tous les garants des droits des enfants. Des menaces pèsent toujours sur les enfants qui deviennent des victimes faute de soutien nécessaires. Nôtre pays s’est engagé à travers des instruments juridiques mis en place. Et nul n’est au-dessus de la loi. Nous espérons que les échanges éclairent chaque acteur afin qu’il s’engage davantage à travers des actions communes de protection et de lutte contre les abus faits aux enfants », a commenté François Zinsou, directeur départemental des affaires sociales et de la micro finance (Ddasm) Couffo.

Pour lui, l’amélioration des performances scolaires ne peut se réaliser sans les enfants et le respect des principes fondamentaux qui gouvernent leurs droits. C’est pourquoi la synergie avec la DDESFTP pour la conduite des formations.

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Partis des notions d’enfant et de droits, les participants ont reconnu que plusieurs besoins de l’enfant sont loin d’être satisfaits par les parents, les enseignants, les adultes et les enfants eux-mêmes.
Certe formation qui a permis à plusieurs participants d’apprécier l’ampleur de la situation dans leur collège et d’identifier des mesures correctives. Des exposés visuels, des travaux individuel et de groupe ont meublé les différents modules des.

Pour un Directeur de CEG dans la commune de Djakotomey, « cette formation des parties prenantes des établissements est nécessaire et devra se répétées au moins deux fois par année scolaire. Elle participe au renforcement de nos connaissances sur les techniques de dénonciations ».

Raymond Okounlola, directeur du Ceg1 Aplahoué : « Nous avons installé des boites de dénonciations pour que toute personne, en l’occurrence, les apprenants, victime de violence ou du harcèlement puisse dénoncer les auteurs et si les faits sont avérés, l’auteur ou les auteurs subissent le châtiment approprié selon de la loi »

Tèvi Émile, élève au Ceg1 Aplahoué, suffisamment outillé, se dit prêt pour le combat et sollicite l’accompagnement du gouvernement pour que la violation des droits des enfants soit totalement conjuguée au passé.

Précisons que des statiques de l’année 2020 sur les cas référés aux 6 CPS du Couffo, viennent en tête le mariage forcé, de grossesses précoces, de violences sexuelles, d’enlèvements d’enfants, d’enfants psychologiquement troublés et d’enfants de rue.

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