???? [SCOOP] Après sa démission de la CRIET dans l’affaire « Reckya Madougou »: le juge Batamoussi à Paris le week-end écoulé seulement
• Il est resté à Lomé depuis sa fuite du Bénin
• L’ex juge reçu ce matin pour sa demande d’asile avec son épouse et 4 enfants.
De l’ombre à la lumière en quelques jours suite à une mystérieuse décision de démission. Ainsi, en était du juge Essowé Batamoussi en fonction à la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme ( CRIET). Mais la porte de sortie choisie par le juge démissionnaire a tôt fait de noyer les prétentions d’intégrité recherchées par le « soudain courage » dont on l’affuble. Cette porte de sortie a nom l’affaire « Reckya Madougou », du nom de cette candidate du parti « Les Démocrates » poursuivie pour association de malfaiteurs et du terrorisme. Courant mars-avril 2021, alors que Rechya Madougou est placée sous mandat de dépôt par le parquet spécial de la CRIET, le juge Essowé Batamoussi a « déposé le tablier ». Quelques jours après sa fuite du Bénin, il déclarait sur des médias français : « Le juge que je suis n’est pas indépendant tel que cela devrait être. Toutes les décisions que nous avons été amenées à prendre l’ont été sous pression. je citerai la dernière celle qui a vu le placement de Dame Reckya Madougou en détention. ”.
La thèse d’une démission téléguidée
Où est passé le juge Essowé Batamoussi depuis sa fuite du Bénin ? La réponse est connue désormais. Selon les sources de votre web média Le Potentiel, le juge démissionnaire de la CRIET séjournait à Lomé au Togo depuis son départ du Bénin. Ce n’est que le week-end écoulé qu’il a débarqué à Paris, la capitale française. Mais il ne s’est pas rendu en France seul. Selon nos sources, le juge Essowé Batamoussi est accompagné de son épouse et de quatre enfants. Contrairement au juge qui détenait un passeport, nos sources renseignent que les quatre (04) enfants et la femme ont voyagé sans visa. Mais comment débarqué à Paris sans ce document précieux qu’est le passeport ? Nos sources précisent ici que c’est l’avocat de dame Reckya Madougou qui aurait entrepris les démarches auprès de la préfecture de Paris pour obtenir un document spécial au profit des membres de la famille du juge Essowé Batamoussi. Ensuite, lorsque nous avons cherché à savoir le lieu de résidence du juge démissionnaire, nos sources indiquent que lui, sa femme et ses enfants ont atterri chez un togolais. Sans doute le séjour va s’y dérouler. Via un message généré dont notre rédaction a copie, le juge Essowé Batamoussi a pris un rendez-vous pour cette matinée du 12 août 2021 pour introduire une demande d’asile auprès des services français. Au regard des faits, de l’itinéraire du juge de Cotonou à Paris passant par Lomé et du profil des personnes qui interagissent avec lui, des questions se posent. L’assise de dame Reckya Madougou à Lomé où elle a servi d’ailleurs dans les arcanes du pouvoir n’est plus à démontrer. Et sur l’itinéraire du juge Essowé Batamoussi, curieusement il doit son salut à l’avocat personnel de dame Reckya Madougou puis à un togolais résident en France après avoir trouvé refuge au Togo. Même si rien ne l’atteste, ces faits vont sans doute renforcer la thèse d’une connivence entre prévenue et juge dans cette affaire « Reckya Madougou » en cours d’instruction à la CRIET. Le juge démissionnaire ayant pris fait et cause pour l’inculpée à l’époque. On se rappelle aussi que le gouvernement n’avait pas hésité à mettre le doigt sur » la manipulation politique » qui entourait cette fuite du juge Essowé Batamoussi.
R. H.
Pas de quoi pavoiser. Cet ex-juge n’est qu’un chien couchant de l’impérialisme et du néocolonialisme français. Une pourriture africaine, agent patenté de la Françafrique comme ceux dont il épouse la cause diabolique. En un mot, il n’est qu’un mercenaire à la solde des puissances d’argent et de leurs valets africains. Tout ça n’est que de la racaille.