Projet 2RCAZF: signature d’une convention entre le Maep et le Pnud au profit des agriculteurs et éleveurs de Djougou, Copargo, Ouaké et Malanville

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Le Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche et le Représentant résident du Programme des Nations Unies pour le Développement au Bénin ont signé, hier lundi 6 février 2023 à la salle de conférence du ministère de l’Agriculture, le document du Projet de Renforcement de la Résilience des Communautés Agricoles des Zones Frontalières exposées aux effets néfastes des changements climatiques (2RCAZF). La cérémonie de signature s’est déroulée en présence du Chargé d’affaire de l’Ambassade du Royaume de la Belgique au Bénin Martin Deroover, représentant ladite ambassade.

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Financé par le Royaume de la Belgique, le Projet de Renforcement de la Résilience des Communautés Agricoles des Zones Frontalières exposées aux effets néfastes des changements climatiques (2RCAZF) concerne spécifiquement les communes de Djougou, Copargo, Ouaké et de Malanville. Il vise à renforcer les capacités de résilience de ces communautés des zones frontalières béninoises qui subissent les effets néfastes des changements climatiques en vue d’une protection de leurs moyens de subsistance et de la réduction de la pauvreté. Le projet a également pour objectifs de contribuer à atténuer l’impact des activités agricoles sur le4 climat en favorisant le reboisement/l’agroforesterie, les techniques agroécologiques, la gestion des déchets agricoles et l’utilisation d’énergies renouvelables. Globalement le projet vise à augmenter les capacités, les compétences et les moyens de subsistance des communautés, qui à leur tour diversifieront et stabiliseront les économies locales, créant ainsi de nouvelles possibilités de croissance durable dans des conditions climatiques. À en croire le ministre Gaston Dossouhoui, certaines communes ont des pressions particulières du fait de leur position géographique. Ce sont des sujets à réflexion qui amènent à aider ces populations rurales pauvres à une certaine capitalisation pour résister au choc. D’où ce projet. « pour y arriver, il faut pouvoir leur trouver les matériels de travail adaptés aux divers changements climatiques. Il faut les accompagner dans une capitalisation agricole. Il faut les accompagner dans la mise en place d’infrastructures qui permettent de générer des revenus et de développer des activités génératrices de revenus. Il se fait que dans la plupart de ces communes pressenties, l’élevage joue un rôle important. Et vous savez tous ce qu’il a derrière les conflits entre agriculteurs et éleveurs du fait de la rareté du pâturage et des points d’eau. Si avec ce programme, nous arrivons à régler substantiellement ces questions, à faire porter aux marchés les produits de l’agriculture, il va de soi que nous allons créer les conditions de vie paisible, un climat de paix et de sécurité pour ces communautés», a précisé Gaston Dossouhoui. À l’en croire, l’on ne peut aller à un développement social sans la paix et la sécurité. «C’est pourquoi je pense que nous saisissons bien l’occasion pour aider les éleveurs, les fils d’éleveurs, les agriculteurs, à mieux s’entraider, à mieux se compléter pour créer un climat de paix», a-t-il ajouté. Prenant la parole à son tour, le Représentant résident du Programme des Nations Unies pour le Développement au Bénin a rendu hommage au royaume de la Belgique, principal bailleur du projet. «Je voudrais remercier la coopération belge pour son engagement et sa détermination à s’impliquer dans le dialogue fructueux avec le siège du PNUD jusqu’à l’aboutissement de la formulation du document du projet», a laissé entendre Aowalé Mohamed Abchir.

A.A.T

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