Toviklin : Les papiers qui clouent le bec à Bruno AMOUSSOU

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Plus récent, le patron du parti majoritaire dans cette commune, Bruno Amoussou, le maire Rigobert Tozo et les chefs d’arrondissement issus du parti minoritaire BR ont fait vivre à l’opinion publique une comédie qui d’ailleurs, n’est qu’à son commencement. Pendant que le président Bruno AMOUSSOU fait constater la démission des conseillers communaux Républicains désignés chefs d’arrondissement de leur poste, ces derniers se sont levés avec un ton contestatoire qui étouffe la voix du renard de Djakotomey.

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Correspondance adressée au préfet par le président Bruno AMOUSSOU

Après la correspondance datant du 18 juin 2020 adressée au préfet du Couffo pour annoncer la démission des CA et prier Christophe MEGBEDJI de procéder à leur remplacement par d’autres conseillers de sa formation politique, lesdits CA quant à eux, ont également adressé individuellement des courriers à l’autorité préfectorale pour apporter un démenti formel. Aussi, ont-ils précisé qu’ils poursuivront devant la Cour suprême, les auteurs et complices qui ont fabriqué leurs démissions. Puisqu’ils évoquent le faux et usage de faux en écriture et signature dans le camp de l’Union Progressiste.

Lettre de démenti d’un CA (page 1)
Page 2 (suite et fin)
Un autre CA apporte un démenti formel

 

La correspondance adressée au préfet par le 3e CA (page 1)
(Fin)
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Rigobert Tozo aurait-il trahi la pensée de son patron ?

Difficile d’être affirmatif. Mais il est à retenir que c’est lui en tant que maire, qui aurait annoncé au président de l’Union Progressiste, les démissions de ses collaborateurs conseillers communaux avant que Bruno Amoussou, à son tour, alerte le préfet.

Courrier de la supposée démission du CA Martial BALLO
Lettre de la supposée démission du CA Clément SOKEGBE
Prétendue démission du troisième CA

D’ailleurs, les correspondances des chefs d’arrondissement révèlent que le maire leur avait demandé de démissionner de leur poste. Ce qu’ils n’ont jamais exécuté.

Ainsi, le maire Rigobert Tozo difficilement de retour à la tête de cette commune a laissé découvrir la manœuvre politique dont parlent les autres. Les réalités de l’heure et l’analyse approfondie des lettres de démission dont nous avons copies et les diverses correspondances adressées à la première autorité préfectorale du Couffo attesteraient la machination politique alimentée pour arracher les postes de CA aux élus BR volontairement désignés au départ par les mêmes responsables de l’Union Progressiste, le parti majoritaire.

La dénonciation du faux et usage de faux en écriture et signature dont parlent les CA, prouve à suffisance qu’on n’est qu’au début du feuilleton proposé à l’opinion publique depuis Toviklin. À moins que le juge des contentieux électoraux au niveau communal, la Cour suprême, soit saisie ou s’auto-saisisse pour siffler la fin.

Nous y reviendrons.

1 commentaire
  1. SOSSOU dit

    C’est sérieux par ici.
    Attendons voir la suite

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