Bénin/Gouvernance Talon : Expédit Gohy donne de la constipation à Ganiou Soglo

Dans la vie, la vilénie devient dramatique, à la limite, criminelle, quand ceux qui n’hésitent pas à se vanter d’être allés aux affaires comme ministres par exemple, en viennent à polluer la toile, les réseaux sociaux comme Facebook pris d’assaut par diverses catégories de personnes, bienveillantes ou non : intellectuels de bonne ou de mauvaise foi ; alphabétisés ou semi analphabètes, loyaux ou déloyaux de toutes les tranches d’âges, actifs ou inactifs ! La liste nest pas exhaustive !

Et quand on a échoué largement et qu’on est pathétiquement désuvré, polluer sous le fallacieux argument de la recherche d’une certaine démocratie, polluer l’atmosphère devient un travail qui occupe les retraités et autres désuvrés. L’acharnement de ces désuvrés sur le Gouvernement de La Rupture me rend simplement perplexe sur leurs motivations profondes : déni obsessionnel de la réalité ou quête avide de visibilité ? Méchanceté gratuite ou ignorance destructrice ?

Transférer ses égoïsmes sectoriels sur le pouvoir de Patrice Talon est leur tasse de thé, parlant des intérêts de « quelques-uns », alors que c’est maintenant qu’il y a, au Bénin la « prospérité partagée » tant prônée et vainement attendue dans un passé récent ! C’est comme une seconde vie, exutoire à l’ennui et à la quête effrénée de visibilité et d’allocations, dans lisolement du manque ! Mais, le malaise devient poignant quand, au lieu d’aider la jeunesse et les gens de bonne volonté à s’affranchir des puanteurs de l’ignorance, on les égare par des références ronflantes et anachroniques totalement décontextualisées et autrement contextualisées par le dessein absolu de fondre l’évident et de confondre les âmes innocentes. Des expressions brumeuses du genre « Forum », « Tribune » sont ainsi utilisées pour mentir abondamment, dans une dynamique de déraison fondamentale !
Parce qu’il appelle « La tribune (il faut que je vous dise) » devenue depuis peu son creuset privilégié de digressions pathétiques et de distractions insipides, l’ancien ministre du tout aussi ancien Président de la République Boni Yayi, Monsieur Ganiou Soglo éprouve un vilain plaisir à beaucoup railler le Gouvernement de La Rupture.

Dans sa dernière sortie du 22 juin 2020, postée sur sa Page Facebook, l’ancien ministre des sports de Boni Yayi, vomit encore littéralement sur les dernières mesures du Gouvernement du Président Patrice Talon et, curieusement, « s’interroge sur la réelle volonté de ceux qui nous dirigent à développer le pays ». Peu différente dans son format des précédentes lubies, cette dernière sortie est pourtant si lourde qu’elle mérite qu’on l’effleure !

Notre intention n’est point de constiper davantage les bonnes âmes par des platitudes de mauvais goût, mais de relever quelques points saillants visant à révéler de nouveau la mauvaise foi agissante ! À l’en croire, le bilan des quatre années du Gouvernement de La Rupture se résume à la peau de chagrin suivante : comme une vilaine strophe, « pour tout acte marquant ce début de mandat, notons les déguerpissements sauvages à tout va. Les populations de Cotonou ne pourront oublier, de si tôt, les facéties du tumultueux préfet Toboula ! »

Rien que cela ! La rhétorique du déguerpissement totalement fausse est encore malheureusement évoquée dans cette « tribune » par le sieur Ganiou Soglo, comme si la ghettoïsation avancée de Cotonou sous leurs diverses gouvernances était un exploit ! On comprend davantage la mentalité qui avait prévalu à la gestion de la Mairie de Cotonou pendant quinze ans ! Et le sieur Ganiou Soglo, pour montrer que le gouvernement de Patrice Talon, depuis 2016, ne s’est jamais autant préoccupé du peuple que depuis quelques moments, dans la perspective dune campagne électorale précoce ! Quelle hérésie insultante pour le Bénin totalement en mutation profonde (morphologique et politique) !

Dans une valse grotesque d’amalgames abominables, de lugubres et faux dossiers qui ne disent rien à certaines personnes sont agités, comme de vieux squelettes sortis d’hypothétiques sinistres placards ! La déloyauté veut que le Programme Spécial d’Insertion dans l’Emploi (PSIE) annoncé un (01) an auparavant et non à la veille des élections communales / municipales pour des dividendes électoraux comme l’aurait fait la gouvernance passée, soit présenté comme chantage au vote pour 2021 ! Vraiment ! Si la honte pouvait jaillir et foudroyer ! Devant les amalgames qui enflent dramatiquement, voici quelques observations :

1. Pour l’ancien ministre de la République Ganiou Soglo, sans aucun repère tangible ; sans aucune étude sérieuse ; sans aucune analyse objective de la situation, devrait, comme lors de la gouvernance à laquelle lui Ganiou Soglo a participé, le Président Patrice Talon, dans un clientélisme de mauvais aloi, devrait se mettre à distribuer à des courtisans, comme du petit pain chaud, de l’argent frais tous azimuts ! Peu lui enchausse les vrais bénéficiaires ou non ! Cest tout simplement renversant ! Patrice Talon n’est pas et ne sera jamais PAPA BONHEUR et on ne l’entendra jamais bramer « Je donne 05 milliards  », sans aucune planification, ni existence de ligne budgétaire appropriée. Et cest à cause de cette absence de gouvernance fantaisiste qu’on ne l’aime pas ! Mais, il ne changera jamais pour ça !

2. On comprend davantage comment leur mentor a pu distribuer gratuitement et honteusement des billets de banque à la veille d’une élection présidentielle ! Corrélativement, on sait maintenant pourquoi le ministère des sports qu’il dirigea, n’eut que de piètres performances !

3. Lyrique pathétique, Monsieur Ganiou Soglo fit une curieuse envolée certainement héritée de son géniteur : « Nous ne pouvons plus régler une crise conjoncturelle avec des solutions d’une autre époque. Il faut une réponse structurelle de l’Etat pour relancer la machine. Le Bénin est une terre d’opportunité et regorge de richesse. Il urge, je le répète, de remettre le pays au travail… » Rhétorique surannée et simple alignement de mots !
Cette péroraison ressemble fortement à l’une des incantations du Président Nicéphore Soglo devenues historiques : « Nous allons faire rendre gorge aux pilleurs de l’économie !… » sans jamais pu rendre compte des milliards déversés sur le Bénin, à la faveur de la Conférence nationale et du Renouveau démocratique ! Les déclarations péremptoires du Père, les péroraisons paternelles grossièrement imitées par le Fils ne peuvent donc qu’amuser si elles n’indisposent pas fatalement ! Formules lapidaires héritées du père, références surannées, sans aucun ancrage dans le réel béninois, vestiges dérisoires dun passé définitivement révolu ne peuvent pas détourner du développement du Bénin.

4. La fameuse tribune du jour pondue par Monsieur Ganiou Soglo est encore un tissu verbeux de phrases creuses et de révoltants égarements et non sens, sans propositions concrètes et réalistes ! Cest congénital, finalement !

5. Pire, selon Monsieur Ganiou Soglo, le « new deal devrait inspirer nos dirigeants par un vaste programme d’après Covid et non par des mesures à l’emporte-pièce avec les élections prochaines en filigrane. Le peuple n’est pas dupe. Mais il prendra ce qu’on lui donne. » Voyons donc ! Quel délire de doux rêveur ! Si on ne veut pas mystifier les sots et ébahir les débiles, parler du New Deal pour le Bénin est erratique et totalement hors-contexte ! On digresse énormément sans maîtriser le corps du sujet ! Tout simplement !

6. Qu’on retienne définitivement ce pan de l’histoire : Le « New Deal » (ou « Nouvelle donne ») est le nom donné à la politique mise en place dans les années 1930 aux Etats-Unis pour affronter les effets pervers de la crise économique de 1929. Elle a été mise en place par le président américain Franklin Delano Roosevelt (1882-1945) en plusieurs phases entre 1933 et 1938. En 1933, à cause d’une crise économique et d’une dépression sans précédent, la production américaine baissa de moitié par rapport à 1930 ; les prix agricoles de 25% à 50% et le chômage atteint un quart de la population active. Les origines de la crise qui découlait directement de celle de 1929 furent attribuées à l’instabilité inhérente des marchés. L’intervention de l’Etat fédéral dans les domaines économiques et sociaux apparut incontournable pour relancer l’économie et apporter de la stabilité et de la rationalité dans une économie de marché devenue défaillante et ébranlée dans ses fondements. La crise était structurelle, donc, systémique !

La situation actuelle du Bénin est-elle comparable ? Léconomie du Bénin n’est pas du tout sinistrée. Bien au contraire ! Elle a tellement bien montré sa résilience aux chocs exogènes que tous les standards internationaux en sont admiratifs ! Son taux de croissance est en constante évolution. Alors, pour caricaturer à peine, le « New Deal » du Bénin est déjà à luvre depuis quelques années : c’est le « PAG : Bénin Révélé » ! Tout simplement !

Qui peut dire que le PSIE n’est pas une réponse concrète à une situation socio-économique bien identifiée ? Ce Programme annoncé de vieille date ne peut donc en toute cohérence être perçu comme un objet de campagne précoce dont l’homme Patrice Talon, toujours droit dans ses chaussures, n’a nul besoin : serein, il avance, imperturbable par des borborygmes, des bruits de gorges ! Pourquoi n’avait-il pas annoncé les mesures de plus de 74 milliards et le PSIE avant les élections communales / municipales pour faire de la surenchère dont ne se serait certainement pas privée en situation similaire, une certaine gouvernance : celle du sieur Ganiou Soglo et compagnie ? Lui, Patrice Talon n’est pas de cette légère posture !

7. Une bonne maîtrise du sujet aurait permis à l’ancien ministre des sports de relativiser le New Deal américain, au lieu de protéger un copier-coller fantasque ! En fait, les élucubrations du sieur Ganiou Soglo ressemblent aux abominations d’un esprit mesquin, jaloux, aigri et revanchard, donc, dérangé ! Le « New Deal » ne se décrète pas par fantaisie ! Alors, comment croire qu’un quelconque « New Deal » déterré de Mathusalem du simple fait dune hérésie ubuesque puisse ébranler une gouvernance aussi structurée que celle de Patrice Talon ? Aucune fantaisie n’est de nature à ébranler les autorités béninoises totalement outillées pour reconnaître la mauvaise foi agissante et les tentatives de nuisances conjoncturelles !
La fameuse « tribune » de Monsieur Ganiou Soglo relève totalement de cela !

Comment voir une campagne présidentielle précoce là où il n’y a que le déroulement inébranlable et sans faille d’un programme présidentiel bien huilé par des cadres logiques de références inattaquables et inébranlables ? Ici, je voudrais simplement renvoyer sieur Ganiou Soglo à l’émission 5/7 Matins de l’ORTB du mercredi 24 juin au cours de laquelle le Coordonnateur du Programme Charlemagne Lokossou émerveilla plus d’un en expliquant de long en large le PSIE, programme socioéconomique, devant un contradicteur piteusement confondu qui cherchait vainement et lamentablement à montrer des failles dans le Programme. Monsieur Charlemagne Lokossou qui maîtrise parfaitement bien son dossier, a montré de fort belle manière qu’il ne sagit pas d’un programme pour faire du social dans une démagogie gluante, comme certains le pensent à tort. Mais, il est plutôt question d’un programme de relance de la croissance des PME. Ledit programme a bien subi une bonne étude de faisabilité avant de rentrer maintenant dans la phase active. Le Président Patrice Talon parfaitement bien structuré dans sa tête, donc, totalement cohérent, ne fait rien au hasard, par simple coup de tête, par démagogie ou par populisme outrancier : et c’est cela qui justifie ses succès éclatants dans tout ce qu’il entreprend.

8. Voici un bref panorama de la situation actuelle du Bénin qui soutient mon affirmation : Le Bénin conserve sa notation « B+ Perspective stable », avec une augmentation de 43% du PIB en 2020 sur l’endettement. l’Agence Standard & Poors confirme ainsi la solidité de l’économie béninoise et consacre le Bénin comme un modèle de gestion économique en Afrique. Avec 6,3% de croissance projetée sur 2021-2023 malgré la COVID-19, le Bénin en situation contrainte se distingue ainsi positivement et qualitativement dans la sous-région. Les réformes économiques du Président Patrice Talon sont ainsi toujours reconnues par la communauté internationale toujours attentive à ses performances. La bonne gestion du COVID-19 par l’administration TALON est d’office la prime à l’efficacité, sous les ovations soutenues de la célèbre Agence Standard & Poors.

Un autre critère, pas des moindres ayant fondé l’appréciation de Standard and Poors, est la capacité du Bénin à faire face à ses dettes et le courage inédit que le Gouvernement de la Rupture de refuser un quelconque moratoire ou annulation de dette. Cest une preuve irréfutable que le pays, sûr de sa bonne gouvernance et de sa capacité de résilience, est bien dirigé sur tous les plans. Alors que tous autres pays de la sous-région plaidaient pour ce moratoire ou annulation, le Benin encore une fois s’est brillamment distingué en refusant ce cadeau empoisonné qui était plutôt applaudi par les autres. Peu de temps après les répercussions ont commencé par les frapper à tel enseigne qu’ils sont en train de chercher à renoncer à cette mauvaise faveur que le Benin a perçu très tôt grâce à la clairvoyance de son Gouvernement sous le leadership éminemment éclairé de son Président. Sieur Ganiou, si vous aimez tant votre pays, reconnaissez ces prouesses hors pair.

S’agissant de l’évaluation des politiques et des institutions nationales, le Bénin gagne merveilleusement de la place et se hisse au 5e rang, enregistrant d’emblée un progrès considérable et confirmant du coup son statut parmi les grands du continent africain. Les efforts du Gouvernement du Président Patrice Talon sont ainsi reconnus partout et le pays fait dare-dare son meilleur score depuis 2008. Ce bond qualitatif n’est-il pas synonyme de la bonne santé du Bénin ? Seule la mauvaise foi outrancière ou scandaleuse ne veut pas le reconnaître !

Ici, il faut faire un point extrêmement positif qui témoigne de la vitalité de l’économie béninoise malgré le braillement des détracteurs à court d’arguments. Il sagit de la politique de dette. Le Bénin est premier avec 4.5 points, et pourtant, les jaloux font croire que le pays s’endette aveuglément, compromettant l’avenir des générations futures. Quelle grotesque lubie !
Cest ainsi que dans un post passé, le sieur Ganiou Soglo, donneur de leçon et curieux objecteur de consciences, se permettait de critiquer l’asphaltage, comme quoi c’est une mauvaise dépense ! Il a ainsi oublié que c’est grâce à ce projet que le Président Talon a pu balayer la devanture de sa maison paternelle en bitumant systématiquement tout le quartier Haie Vive à Cotonou. Attention ! La conséquence immédiate de cette amélioration hautement substantielle de cet important quartier de Cotonou est l’augmentation des impôts sur le foncier générateurs de richesse nationale. L’ancien Président de la République Nicéphore Soglo doit donc s’apprêter à payer plus d’impôt sur sa maison qui acquiert du coup plus de valeur. C’est cela la vision de développement.
Ainsi, comme une rombière bourrée de prétentions, notre ancien ministre des sports qui pensait moraliser le Gouvernement de La Rupture sans s’être moralisé, a échoué pour avoir présenté une copie pâle, mal rédigée et indigeste, donc, irrecevable par la rigueur et la bonne foi qui supportent inlassablement la gouvernance du Président Patrice Talon !

Pensant ainsi vilipender à tort le Président Patrice Talon, Monsieur Ganiou Soglo se mit piteusement en vedette et déblatéra en bon vendeur de cadavres érigé en objecteur de conscience, dans le déni de la vergogne ! Il y a donc une inadéquation parfaite entre la livraison de la fumeuse tribune du sieur Ganiou Soglo et le vécu quotidien des Béninois qui n’en sont pas dupes ! Certains compatriotes me surprendront toujours négativement, surtout quand ils ont eu le privilège d’aller aux affaires ! Cest fou comme ils peuvent délirer après avoir perdu le pouvoir et que la mauvaise foi consécutive à la diète sinstalle ! C’est seulement ce qui peut expliquer cette nouvelle décharge de boue de caniveaux ou dégouts (au choix !) que manifeste cette brumeuse « tribune » !

Dr. Ir. Gilles Expédit GOHY

Sociologue Statisticien Démographe et Politologue ;

Directeur-adjoint de Cabinet du Ministère de la Communication et de la Poste ;

Auteur du livre « Education et Gouvernance Politiques au Bénin du Danxômè à lère démocratique », en vente à la librairie Notre Dame de Cotonou et aux Editions L’Harmattan à Paris.