Assemblée Nationale : Vlavonou préoccupé par les conditions de travail des conducteurs et transporteurs

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Le président de l’Assemblée Nationale, Louis Vlavonou a reçu en audience le 14 Août dernier, une délégation de la Centrale des Organisations Syndicales des Conducteurs, Transporteurs et Travailleurs Assimilés du Bénin (COSYCOTRAB). Elle était conduite par son président Désiré Gohoun. Avec la deuxième personnalité de la République, ces derniers ont échangé autour les difficultés de collaboration qu’ils rencontrent sur le terrain avec certaines mairies du Bénin. Aussi, ont-ils sollicité sa médiation du président Louis Vlavonou afin qu’il puisse les aider à trouver solution à ce qu’ils appellent rupture de dialogue avec leurs partenaires que sont les mairies.

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Les impressions du président de la COSYCOTRAB à l’issue de l’audience

« …Nous sommes venus voir le Président de l’Assemblée nationale Louis Gbèhounou Vlavonou pour partager avec lui, les difficultés que nous rencontrons sur le terrain dans l’exercice de notre métier de transporteur. Je précise que, quand on parle de la COSYCOTRAB, c’est une faîtière qui intervient dans le domaine du transport terrestre aussi bien du côté des gros porteurs que des petits porteurs. Donc depuis un certain temps, faîtière que nous sommes, nous sommes confrontés à des difficultés sur le terrain et c’est ce qui justifie notre déplacement pour solliciter la médiation de l’autorité parlementaire. Parlant de difficultés, il faut noter une rupture de dialogue au niveau de certaines mairies. Parce-que qui dit faîtière, qui dit syndicat, nous sommes des partenaires. Et dans un passé récent, il y avait une manière de travailler qui s’observe aussi bien sur les gares routières et les partenariats avec les mairies aujourd’hui ont pris un coup. Quand je prends le cas des gares routières, aujourd’hui on a comme l’impression que l’autorité du syndicat que nous sommes est affaiblie par certaines réformes ou les nôtres. Je veux parler des conducteurs qui ne respectent plus l’autorité syndicale sur le terrain. Ce qui peut engendrer beaucoup de problèmes. Par exemple, en tant que autorité syndicale sur une gare routière, quand je prends un conducteur qui vient sur la gare en état d’ébriété, ce n’est pas évident qu’on le laisse prendre le volant. Mais avec ce qui se passe sur le terrain où on dit que les syndicats n’ont plus droit de cité sur les gares routières, les conducteurs ont tendance à tenir tête à ces responsables sur le terrain. L’une des conséquences est la recrudescence des accidents sur nos différents corridors. C’est donc pour ces raisons que nous sommes venus voir le Président de l’Assemblée nationale pour qu’il nous aide à renouer le dialogue parce-que sans dialogue on ne peut rien faire. Au niveau de certaines mairies, des demandes d’audience ont été introduites depuis des mois voire des années et qui sont restées sans suite. La spontanéité avec laquelle l’autorité parlementaire a accepté nous recevoir était pour nous un signe annonciateur de ce qu’il est disponible à nous accompagner pour qu’une solution soit trouvée à nos difficultés. Il a promis faire le nécessaire pour que ces problèmes trouvent solutions…»

Transcription : Dir-Com/AN

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