«Nous ne lâcherons pas nos frères du Sahel» : Ousmane Sonko réaffirme son soutien total au Burkina Faso, au Mali et au Niger

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Le premier ministre et Président du parti PASTEF du Sénégal Ousmane Sonko a réaffirmé son soutien indéfectible et non négligeable aux pays de l’alliance des états du sahel. Lors de la conférence conjointe qu’il a animé dans l’après-midi de ce jeudi 16 mai 2024 avec Jean Luc Mélenchon du parti La France Insoumise à l’UCAD, il a tenté de donner raison aux militaires qui ont pris le pouvoir par les armes en indiquant que ce n’est pas une manière de soutenir ou encourager les coups d’État.

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« Nous ne lâcherons pas nos frères du Sahel et nous ferons tout ce qu’il faut pour raffermir les liens et leur apporter notre solidarité. », a lancé devant étudiants, membres de son parti et la délégation française, Ousmane Sonko.

En poursuivant, il a déploré l’attitude des chefs d’État qui condamnent ces coups de force, mais travaillent à l’intérieur de leurs pays pour ne pas respecter les principes de démocratie, la bonne gouvernance et du respect des droits de l’homme.

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« Ceux qui aujourd’hui condamnent des régimes considérés comme des régimes militaires ou dictatoriaux sont pourtant enclins à aller vers d’autres régimes qui ne sont pas démocratiques lorsqu’il s’agit de négocier du pétrole ou des marchés. Est-ce qu’à partir de ce moment, on peut dire qu’on se mêle de tout avec les mêmes principes ? Absolument pas. Les problèmes internes aux pays doivent être réglés par les citoyens de ces pays. Certes, il y a eu des coups d’État et certes, personne n’encourage la commission de coup d’État, mais je refuse de faire partie de ceux qui analysent les symptômes et refusent d’analyser les causes réelles de ces coups d’État. », a ajouté le Président du PASTEF.

Au cours de cette conférence qui a porté sur les relations entre l’Europe et l’Afrique, d’autres sujets ont été abordés.

Ulrich ZINSOU

SWEDD
1 commentaire
  1. Gilles GOHY dit

    Quelle acrobatie intellectuelle !
    Que vient faire le pétrole ici ?
    Ce discours est une sotte digression !

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