Le parti Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE) est sur une piste glissante. Les responsables risquent de voir leur rêve brisé. L’équation politique des communales et municipales du 17 mai sera difficile à résoudre pour eux. Et pour cause, les multiples crises auxquelles le parti est confronté ont détérioré l’atmosphère dans le parti et sa crédibilité au sein de l’opinion publique. Le comble aura été la démission du président d’honneur, Boni YAYI. Cette démission a simplement renforcé l’inquiétude qui taraudait l’esprit des militants. Le départ surprenant du leader charismatique des cauris a engendré un grand vide au parti. À sa suite, une cinquantaine de militants a tourné dos à la formation politique. En clair, la démission de Boni YAYI a fragilisé la détermination du parti sur le terrain. Les quelques candidats voient leur rêve de siéger au prochain conseil communal ou municipal, s’éloigner de plus en plus.
D’autres raisons prédisant l’échec des FCBE
La guéguerre qui s’observe entre les responsables, rendra difficile la campagne électorale pour les candidats en lice. D’ailleurs, la représentativité de cette formation a pris un coup dans beaucoup de communes. Bien que les cauris disposent le “laissez-passer” de la CENA, ils risquent de ne pouvoir enregistrer aucun siège au soir du 17 mai. Puisque le code électoral en vigueur a verrouillé l’obtention de sièges par une condition. Le code en son article 184 dispose en effet que <<seules les listes ayant recueilli au moins 10% des suffrages valablement exprimés au plan national, sont éligibles à l’attribution des sièges>>. La disparition de solidarité dans le bureau exécutif national du parti FCBE présage de la probable incapacité de Paul HOUNKPE à satisfaire ce 17 mai, à cette exigence du code.
